Gregor V. Bochmann a reçut la médaille McNaughton à la conférence CCGEI à Niagara Falls, ON, le 9 mai 2011, en reconnaissance pour contributions exceptionnelles à l'élaboration des méthodes de conception des protocoles et services de communication
Gregor v. Bochmann (FIEEE) est professeur à l'École d'ingénierie et de technologie de l'information de l'Université d'Ottawa depuis 1998, après 25 ans passés à l'Université de Montréal. Il est Fellow de l'IEEE, de l'ACM et de la Société royale du Canada. Après un travail de recherches initial sur les langages de programmation et la conception de compilateurs, il a entamé vers 1974 un travail sur les protocoles de communication et a développé le domaine de « l'ingénierie de protocole », appliquant les principes de génie logiciel aux protocoles de communication.
Au début des années quatre-vingt, il a participé aux comités de normalisation ISO et UIT et a joué un rôle majeur au niveau canadien et international dans la normalisation des techniques de descriptions formelles pour les protocoles et services de communication. Il est reconnu mondialement pour son travail innovateur sur la modélisation du comportement des systèmes distribués par des machines à états finis étendus, et sur leur vérification et tests. Il a mené plu¬sieurs collaboration de recherches avec l'industrie et, de 1989 à 1997, a dirigé la chaire de recherche industrielle Hewlett-Packard - CRSNG - CITI sur les protocoles de communication à l'Université de Montréal.
Dr. Bochmann a reçu plusieurs prix pour son travail, y compris la médaille Thomas W. Eadie de la Société royale du Canada, le prix d'excellence en recher¬che de l'Université d'Ottawa, et en 2005 a été reconnu en tant que « Pionnier de l'informatique au Canada » à la conférence CASCON organisée par IBM et le CNRC. Ses travaux récents ont porté sur les secteurs du génie logiciel pour applications réparties, les systèmes poste à poste, la qualité de service et la gestion de la sécurité pour applications Web, et les procédures de contrôle des réseaux optiques.
up to list
Alberto Leon-Garcia a reçut la médaille McNaughton à la
conférence CCGEI à Calgary, AB, le 3 mai 2010 en reconnaissance
de contributions exceptionnelles à la recherche et l’enseignement
canadien et mondial sur les réseaux.
Alberto Leon-Garcia (FIEEE) est directeur du Forum sur l’information et les communications à l’Université de Toronto, et occupe une chaire de recherche
du Canada en architecture de services autonomes. De 1999 à 2002, il fut fondateur et CTO de AcceLight Networks à Ottawa, qui a développé un commutateur de noyau multi-terabit/seconde entièrement optique. En 2006, le Dr Leon-Garcia a reçu la médaille Thomas Eadie de la Société royale du Canada
pour sa recherche sur la conception, l’opération et la gestion des réseaux applicatifs multiservices à commutation de paquets. Il a été nommé Fellow de l’IEEE en 1999 pour « contributions au multiplexage et à la commutation de trafic à services intégrés ».
Le Dr Leon-Garcia est reconnu en tant qu’innovateur dans le réseau de l’éducation. En 1986, il a dirigé le développement du programme d’ingénierie de réseau Northern Telecom de l’Université de Toronto. En 1997 il a supervisé
la création du programme de maîtrise en génie des télécommunications, et l’ajout des options communications et gestion de réseau du programme de génie informatique au premier cycle. Il est l’auteur de manuels de premier plan, dont "Probability and Random Processes for Electrical Engineering and Communication
Networks: Fundamental Concepts and Key Architecture". Il est détenteur de plusieurs brevets et a publié intensivement dans les domaines de l’architecture de commutation et de la gestion de trafic.
Ses intérêts de recherches incluent la gestion de réseau orientée application
et la gestion des ressources autonomes, avec un accent sur l’infrastructure intelligente et verte. Son équipe de recherche développe présentement un réseau et un banc d’essai d’applications qui utilise des ressources virtuelles pour permettre l’expérimentation à l’échelle de nouveaux protocoles de réseaux et d’applications réparties. Le Dr Leon-Garcia est un conférencier très recherché ayant participé à des événements récents tels IEEE LCN 2009 et l’Atelier 2009 de SYTACom Research.
(Traduit par Christian Pépin)
de retour à la liste
Wolfgang J.R.Hoefer a reçu la médaille McNaughton à la
conférence CCGEI tenue à St Johns, TB, le 4 mai 2009 en reconnaissance
de contribution en tant que pionnier dans la recherche en génie des
micro-ondes, la simulation en électromagnétisme, et les travaux avec
l'industrie visant a développer des simulateurs dans le domaine temporel
pratiques».
Wolfgang J. R. Hoefer (LFIEEE) est professeur émérite en génie électrique et informatique a l'Universite de Victoria. Il est ingénieur diplômé de la RWTH d'Aix-la-Chapelle (1965), et docteur ingénieur de l'Universite de Grenoble (1968). Il a fait ses débuts a l'Université d'Ottawa en 1969 et fut directeur du département de génie électrique entre 1978 et 1981. En 1992 il devint professeur avec chaire de recherche industrielle CRSNG a l'Universite de Victoria, et fonda le laboratoire de recherche en modélisation électromagnétique qu'il dirigea jusqu'à sa retraite en 2006. If fut professeur invité aux universités de Grenoble, Rome, Nice, Perugia, Munich, Duisburg et Zurich (ETHZ), et chercheur invité aux institutions suivantes: AEG Telefunken, CRC Ottawa, Ferdinand Braun Institut à Berlin, Institute of High Performance Computing à Singapour, et GeorgiaTech. Il est fondateur et président de la compagnie Faustus Scientific Corporation depuis 1996.
Le professeur Hoefer a fait des contributions substantielles à la technologie des micro-ondes et à la modélisation électromagnétique. Ses travaux sur la conception des circuits hyperfréquences et numériques ont marqué l'évolution des méthodes de design informatisé des structures planaires et quasi-planaires. Il est un pionnier des méthodes numériques temporelles en électromagnétisme, notamment des différences finies dans le domaine du temps (FDTD), des méthodes multi-échelles (MRTD), et surtout de la méthode TLM. Cette dernière méthode est à la base du logiciel MEFiSTo, commercialisé par Faustus Scientific Corporation.
Le professeur Hoefer est Fellow à vie de l'IEEE (F f91, LF f06), Fellow du BC Advanced System Institute (1992), Fellow de la Société Royale du Canada (2003) et Fellow de l'Académie Allemande des Sciences et de la Technologie (ACATECH, 2007). Il fut éditeur adjoint des IEEE MTT Transactions (1998-2000), président du comité technique MTT-15 (1989-2004), et conférencier distingué de la société MTT de l'IEEE (2005-2007). Parmi d'autres distinctions, il a reçu le prix Peter B. Johns (1990), le certificat de mérite exceptionnel de l'ACES (2004), le prix d'éducateur distingué de la société MTT de l'IEEE (2006), et un doctorat honorifique (2007) de l'Université de technologie de Munich.
(Traduit par Christian Pepin)
de retour à la liste
Colin A. Franklin reçut la médaille McNaughton à la
conférence CCGÉI à Niagara Falls, Ontario, le 5 mai 2008 en reconnaissance
des contributions exceptionnelles en tant que pionnier du programme spatial
Canadien et comme innovateur en matière de circuit semi-conducteur».
Colin A. Franklin (LSMIEEE), M.Sc (Physique) Université d'Auckland, Nouvelle-Zélande ; Ph.D (Génie électrique), du l'"Imperial College" de Londres, Angleterre ; 1952 chargé de cours en physique a l'Université d'Auckland ; 1953-1959 Corps scientifiques de la Défense de l'armee de l'air royale de la Nouvelle-Zelande; 1957-1969 Etablissement de recherche de la defense sur les telecommunications (DRTE), a Ottawa ; 1969-1985 Département des communications (DOC) à Ottawa ; 1986 ministère d'état pour la Science et la technologie, à Ottawa ; 1987-1990 Professeur invité, département de génie électrique, Université d'Auckland ; 1990-1992 Chef Scientifique chez SPAR Aerospace a Montréal.
Alors qu’il était ingénieur électrique en chef pour le projet de premier satellite du Canada, Alouette, ce projet a été désigné par le conseil centennal de génie en 1987 comme étant un des dix accomplissements les plus exceptionnels du génie canadien au cours des derniers 100 ans. En 1993, l’IEEE a désigné le programme Alouette/ISIS comme Jalon international du génie électrique. Par la suite, il a été ingénieur en chef chez DRTE pour la série de satellites scientifiques ISIS et chef de projet pour le satellite de communication Hermes du DOC. Lancé en 1976, le satellite était le précurseur des satellites d'émission direct vers la maison. En 1976, il a produit un rapport DOC sur l'Agence spatiale européenne (ESA) qui a mené en 1978 à la signature de l'accord pour la coopération entre le Canada et l'ESA.
Le Dr. Franklin a été honoré à plusieurs occasions ; 1978 FRSC (Fellow de la Sociéte Royale du Canada) en reconnaissance de ses contributions au programme de satellite scientifique Canadien, FCGI (Fellow of City & Guilds of London Institute) pour avancements au niveau de la science et de la technologie, 1990 (membre de l'ordre du Canada) pour son rôle dans la conception et la construction d'Alouette, et pour ses contributions au Programme spatial Canadien, 1994 Prix des pionniers de l'IEEE au cinquantième anniversaire de la section d'Ottawa, 1996 Prix Alouette de l'institut canadien de l'espace et de l'aéronautique, 2002 Prix John H. Chapman de l'agence spatiale Canadienne ] ce prix constitue une reconnaissance ultime des individus derrière le programme spatial Canadien. Ce prix met en évidence un accomplissement exceptionnel, ses avantages socio-économiques et les mérites des récipiendaires.
(Traduit par Christian Pépin)
de retour à la liste
Raymond D. Findlay a reçu la médaille McNaughton à la
conférence CCGEI à Vancouver, BC, le 23 avril 2007 en reconnaissance
des contributions exceptionnelles à l'analyse et à la conception des machines
électriques, et plus particulièrement à la théorie et à la mesure des courants dans les arbres
des moteurs à induction, et pour son leadership dans la profession ».
Raymond D. Findlay (FIEEE) est ingénieur professionnel
(Ontario) et vice-président de JDRF Electromag Research, Inc.,
une compagnie dont le mandat principal est la recherche et
développement. Le Dr Findlay est professeur émérite à l'Université
McMaster, où il a enseigné l’Électrotechnique des machines à
tous niveaux universitaires comme il l’avait fait auparavant
pendant 14 années à l'Université du Nouveau Brunswick.
Pendant l'une de ces années, il a été Fellow de recherche
industrielle senior NRC pour la compagnie General Electric à
Peterborough. Pendant sa carrière à McMaster, le Dr. Findlay a
été vice-doyen, Affaires professionnelles, et directeur de
l’ingénierie et de la gestion. Ray a été aussi Fellow de recherche
à l'Université de Southampton, (R-U) ; à l'Organisation de
recherche industrielle et scientifique du Commonwealth, à Sydney,
en Australie ; et à l’Universiteit Katholieke, en Belgique.
Les intérêts techniques de Ray incluent les champs
électromagnétiques basse fréquence et les pertes dans les
dispositifs d’électricité de puissance, pour lesquels il a 60
publications dans des journaux avec comité de lecture, 140
publications dans des conférences avec jury, 8 chapitres dans
des livres techniques, et 4 brevets dans le secteur des
caractéristiques de moteur à induction et de la transmission
souterraine. Il a été conférencier distingué invité dans le
domaine des machines électriques ou des conducteurs électriques
en Europe, en Amérique du nord et du sud et en Asie. Il a dirigé
10 étudiants au niveau Ph.D., et 27 étudiants au niveau maîtrise.
En outre, Ray possède un vif intérêt pour l'histoire du génie et
l'éducation du génie au Canada, pour lequel il a publié 10 articles
et 3 chapitres de livre. Il a occupé de nombreuses positions au sein
de l’IEEE, au niveau Section, Chapitre et Société jusqu’à VP des
activités régionales(1996-7) et Président (2002). Ray est Fellow à vie
de l'IEEE et Fellow de l'EIC. Il a reçu le Prix "ASEE-Dow Oustanding Young
Faculty Award", le Prix de l'innovation au niveau des activités
régionales de l’IEEE, la Médaille "EIC Canadian Pacific Railway
Engineering", la médaille du millénium de l'IEEE, le Prix de
service exceptionnel W.S. Read de l'IEEE Canada, et la médaille
centennale de la section de Toronto.
(Traduit par Christian Pépin)
de retour à la liste
Hussein Mouftah reçut la médaille McNaughton à la
conférence CCGEI à Ottawa, Ontario, le 8 mai 2004 en reconnaissance
de « ses contributions à la recherche sur les réseaux informatiques canadiens
et internationaux, en particulier les réseaux optiques, les commutateurs
photoniques et les réseaux de communication sans fil».
Hussein Mouftah s'est joint à l'école d'ingénierie et de technologie de
l'information (ÉITI) de l'Université d'Ottawa en septembre 2002 à titre
de professeur et chaire de recherche du Canada de niveau 1, et c’est là
qu’il est devenu professeur émérite en février 2006. À l’emploi du
département de génie électrique et informatique de l'université Queen's
depuis 1979, M. Mouftah était, avant son départ en août 2002, professeur
titulaire et directeur adjoint du département. Durant sa carrière, il a
travaillé six ans dans l’industrie, principalement pour Bell Northern
Research, à Ottawa (maintenant appelée Nortel Networks). Il a été
rédacteur en chef du IEEE Communications Magazine (de 1995 à 1997) et
directeur des périodiques pour IEEE Communications Society (1998-1999).
M. Mouftah est auteur et coauteur de cinq livres, de plus de 700
articles techniques et de huit brevets dans son domaine des réseaux à
large bande de commutation par paquets, des réseaux sans fil mobiles et
de la qualité du service sur Internet par fibre optique. Il est
codétenteur de cinq Best Paper Award (prix du meilleur article) et du
Outstanding Paper Award (prix pour un article exceptionnel). Il a reçu
plusieurs prix prestigieux tel que la Médaille Julian C. Smith (2006) de
l’Institut canadien des ingenieurs, le Edwin Howard Armstrong
Achievement Award de l’IEEE ComSoc (2004) et le 2004 George S. Glinski
Award for Excellence in Research (prix d’excellence en recherche) de la
faculté de génie de l’Université d’Ottawa. En 1989, il a reçu
l’Engineering Medal for Research and Development (médaille d’ingénierie
pour la recherche et le développement), remise par les Professional
Engineers of Ontario (PEO). En 1995, IEEE Canada (Région 7) lui a
décerné l’Outstanding Service Award (prix pour services éminents). M.
Mouftah est membre « Fellow » de l'IEEE (1990), de l'Académie canadienne
du génie (2003) et de l’Institut canadien des ingenieurs (2005).
de retour à la liste
Anthony B. Sturton reçut la médaille McNaughton à la
conférence CCGEI à Sankatoon, Saskatchewan, le 2 mai 2005 en reconnaissance
de « ses nombreuses contributions aux systèmes électriques de puissance,
au Canada, et de par le monde, et en particulier les opérations de disjonction et
fermeture à pôle unique pour lignes à haute tension, et le relais elliptique à distance».
Anthony B. Sturton est né à Québec en 1926 où il complète ses études primaires
et secondaires. En 1948, il reçoit son B.Sc.A. (avec spécialisation) en génie
électrique de l’Université de Toronto.
De 1948 à 1965, il travaille chez la Shawinigan Water and Power Company à
Montréal où il s’implique dans les relais électriques, la mise en service,
l’analyse de défaillances et performance, et atteint le poste de Chef de la
section de planification de transmission. De 1965 à 1978, il est ingénieur
senior chez la Shawinigan Engineering Company à Montréal et s’implique
grandement dans la conception, la planification, la mise en service et
l’analyse de défaillances et performance. À partir de 1979, en tant
qu’ingénieur-conseil indépendant, il travaille pour tous les services de
génération d’électricité au Canada, sauf B.C. Hydro, et pour plusieurs
services à l’étranger.
OFFSHORE
Les points saillants des activités d’Andy sont nombreux : participation
dans le développement et l’application de commutateurs à simple pôle en
transmission, incluant plusieurs vérificateurs de défaillances; développement
de relais différentiels de surcharge spéciaux pour les transformateurs;
intégration de sept différents services de génération électrique à
Terre-Neuve lors du développement du projet Bay d’Espoir; augmentation de
fréquence, 50 à 60 Hz, dans le projet de génération hydroélectrique de
Grand Falls, Terre-Neuve; générateur sans rebobinage; enseignement aux
étudiants de maîtrise et doctorat à McGill et à l’Université de Montréal,
et des travaux sur le terrain associés au développement (aspects électriques)
de source de puissance pour le projet Alaska North Slope.
Andy est marié depuis près de 50 ans avec Irene et ils ont cinq enfants.
de retour à la liste
Renato G. Bosisio reçut la médaille McNaughton à la
conférence CCGEI à Niagara Falls, Ontario, le 3 mai 2004 en reconnaissance
de « ses recherches et enseignements en microndes et soninnovation du
récepteur digital six portes ».
Professeur émérite de génie électrique à l'École Polytechnique
(Université de Montréal), Renato G. Bosisio est le directeur fondateur
du Centre de recherches Poly-grames (CRP). Le CRP a été mis sur pied
dans le but d'offrir, aux étudiants des cycles supérieurs en génie
électrique, des installations de recherche évoluées dans le domaine des
micro-ondes et des ondes millimétriques. Grâce à ses locaux consacrés
aux expériences et au travail théorique, le CRP permet aux étudiants des
cycles supérieurs de mener des projets de recherche avancée sur les
composants à hyperfréquences passifs et actifs, les dispositifs, les
circuits intégrés à hyperfréquences monolithiques et hybrides, et les
sous-systèmes. Ces installations, mises à la disposition des usagers du
CRP, permettent aux étudiants inscrits aux programmes de maîtrise et de
doctorat de Polytechnique de recevoir une formation unique en son genre.
La plupart des étudiants des cycles supérieurs qui ont réalisé des
projets au CRP se joignent ensuite, dans les Amériques, en Asie ou en
Europe, à des entreprises spécialisées dans la conception, la
fabrication et les tests d'équipements de communication évolués.
Certains diplômés font partie du corps enseignant des départements de
génie électrique ou informatique des principales universités
canadiennes. De plus, les activités de recherche du CRP ont attiré des
scientifiques et des chercheurs des quatre coins du monde.
Membre de l'Ordre du Canada et de l'Ordre des ingénieurs du Québec,
Renato G. Bosisio est Fellow de l'IEEE ; il est également membre des
sociétés savantes Phi Kappa Phi et Sigma Psi.
M. Bosisio détient actuellement 12 brevets, et il est l'auteur ou le
coauteur de plus de 300 articles de revues spécialisées et de
conférences données dans le cadre de colloques scientifiques. À
l'échelle mondiale, on reconnaît son apport exceptionnel au
développement du génie des microondes et des ondes millimétriques. Lors
d'une séance d'invités participants dans le cadre de la Conférence
européenne sur les micro-ondes qui s'est tenue à Milan en septembre
2002, M. J. F. Luy, de la division de la recherche de Daimler Chrysler à
Ulm, en Allemagne, a souligné l'importance d'une invention du professeur
Bosisio — un récepteur de communication numérique six ports à
micro-ondes et à ondes millimétriques — comme plate- forme favorable au
développement de la radio réalisée par logiciel (RRL). D'autres centres
de recherche de base, dont Sony, au Japon, ont d'ailleurs mis sur pied
leurs propres programmes de recherche sur les plates- formes de
récepteurs six ports.
Les réalisations du professeur Bosisio dans le domaine des micro-ondes
au Canada ont rayonné jusqu'en Europe, en Asie, et dans les Amériques,
au moyen de ses voyages, conférences et échanges scientifiques, mais
aussi grâce à sa volonté de faire évoluer, aux quatre coins du monde,
les recherches sur le génie des micro-ondes et des ondes millimétriques.
(Traduit par professeur Bosisio)
de retour à la liste
Anastasios (Tas) N. Venetsanopoulos reçut la
médaille McNaughton au Banquet centenaire de la Section de Toronto, à
Toronto, Ontario, le 4 octobre 2003,
en reconnaissance de « sa remarquable contribution à la conception et l'
implantation de systèmes de communications, de filtres numériques et de
systèmes multimédia, à l'IEEE, la profession d'ingénieur et la société en
général ».
Il a obtenu un baccalauréat ès génie électrique et mécanique (1965), à
l'Université technique nationale d'Athènes (NTU), en Grèce; ainsi que
deux maîtrises, l'une en sciences (1966) et l'autre en philosophie
(1968), et un doctorat ès génie électrique (1969), à l'Université Yale.
En septembre 1968, il s'est joint au Département de génie électrique et
informatique de l'Université de Toronto (GÉI) à titre de conférencier,
et a été ensuite promu aux statuts de professeur adjoint (1970),
professeur agrégé (1973), et professeur titulaire (1981).
Directeur intérim du GÉI de juillet à janvier 1999, il a été le
directeur du programme d'études supérieures au GÉI depuis juillet 1997.
La donation de 1,25 millions de dollars de la part de Bell Canada,
s'additionnant au 1 million de dollars obtenu par l'entremise de
l'université, a permis la création, en 1999, de la Chaire Bell Canada en
Multimédia. M. Ventsanopoulos a été le premier titulaire de cette
nouvelle Chaire, en juillet 1999, au GÉI, où il a occupé plus tard le
poste de professeur adjoint à deux reprises. En juillet 2001, il est
devenu le 12e Doyen de la Faculté des sciences appliquées et de génie à
l'Université de Toronto. M. Venetsanopoulos a aussi travaillé à titre de
directeur du Groupe de communications et de directeur adjoint au GÉI. Il
a également été professeur adjoint à l'Université Concordia.
En congé de recherche, il a collaboré avec le Collège impérial de
science et de technologie; l'Université technique nationale d'Athènes;
l'Institut fédéral suisse de technologie; l'Université de Florence et,
enfin, l'Université fédérale de Rio de Janeiro.
Conseiller pour de nombreuses organisations, M. Venetsanopoulos a
dispensé 138 cours auprès de l'industrie et au sein de programmes
d'éducation permanente. Il a contribué à la rédaction de 32 livres et
est co-auteur des livres suivants : Non-linear Digital Filters:
Principles and Applications; Artificial Neural Networks: Learning
Algorithms, Performance Evaluation, and Applications; Fuzzy Reasoning in
Information; Decision and Control Systems; ainsi que Colour Image
Processing and Applications. Il a publié plus de 750 articles portant
sur le traitement numérique de signaux et d'images et les communications
numériques.
(Traduit par Cristina Duque)
de retour à la liste
Prakash Bhartia reçut la médaille McNaughton à la
conférence CCGEI à Winnipeg, Manitoba, le 13 mai 2002 en reconnaissance
de " sa créativité exceptionnelle, son innovation et son leadership en
recherche et développement de lignes de transmission de micro-ondes et
d'ondes millimétriques, ainsi que les dispositifs, systèmes, antennes et
autres composantes qui y sont associés ".
Dr. Prakash Bhartia - reçut le titre de Directeur Général, Recherche et
Développement en Défense à Ottawa (RDDO) en décembre 1997. De 1992 à
1997, Dr Bhartia fut Directeur, Recherche et Développement en Défense de
l'Atlantique (RDDA) à Dartmouth, Nouvelle-Écosse, puis, sous une
réorganisation en 1995, il fut nommé Conseiller Scientifique Maritime et
Directeur Général RDDA. En plus de ses responsabilités courantes en tant
que DG RDDO, Dr Bhartia est Conseiller Scientifique (Commande et
Contrôle, Systèmes d'information), Recherche et Développement en Défense
du Canada.
Dr. Bhartia obtint son diplôme B. Tech (Hon) en génie électrique à
l'Institut Indien de la Technologie, Bombay en 1966, et ses diplômes de
MSc et PhD à l'Université du Manitoba à Winnipeg en 1968 et 1971
respectivement. Il servit en tant qu'associé de recherche à l'Université
du Manitoba de 1971 à 1973, à quel point il se joint à la faculté de
génie à l'Université de Regina, Saskatchewan. En 1976 il fut promu au
titre de professeur Associé et servit en tant que Doyen Assistant du
Génie.
Dr. Bhartia débuta sa carrière en recherche pour la défense en septembre
1977 quand il se joint à l'RDDO en tant que Scientifique de Défense. En
1982 Dr Bhartia fut nommé à la tête de la section de
l'électromagnétique, et devint responsable des programmes en navigation,
compatibilité électromagnétique, et effets d'impulsions
électromagnétiques. Ceci fut suivi en 1985 par le poste de Directeur,
Recherche et Développement Défense de l'Air (RDDA), Défense Nationale à
Ottawa. De septembre 1985 à juin 1986, Dr. Bhartia étudia au Collège de
la Défense Nationale du Canada, Kingston, Ontario. À son retour, il fut
nommé Directeur, Recherche et Développement, Communications et Espace
(DRDCS) à la Défense Nationale, où il servit pendant 3 ans. En septembre
1989, il fut nommé Directeur de la division Acoustique sous-marine
(RDDA.) En juillet 1991, il était de retour à Ottawa en tant que
Directeur de la division Radar à l'RDDO. En juillet 1992, il retourna à
l'RDDA en tant que chef.
Dr. Bhartia est co-auteur de plusieurs livres, incluant "Microstrip
Antennas", Artech House; "Millimeter Wave Engineering and Applications",
J. Wiley & Sons; "E-Plane Integrated Circuits", Artech House; "Microwave
Solid State Circuit Design", J. Wiley & Sons; " Millimeter Wave
Microstrip and Printed Circuit Antennas", Artech House; "Microstrip
Lines and Slotlines", Artech House, "RF and Microwave Coupled-line
Circuits", Artech House et "Microstrip Antenna Design Handbook", Artech
House. Il contribua plusieurs chapitres dans d'autres livres et détient
un bon nombre de brevets.
Dr. Bhartia est un Fellow de la Société Royale du Canada, de l'IEEE, de
l'Institut canadien des ingénieurs, de l'Académie Canadienne des
Ingénieurs, de l'Institut des Ingénieurs en Électricité et en
Télécommunications, et membre d'un nombre de sociétés techniques. Il
continue de servir sur le comité éditorial en tant que critique pour
plusieurs revues scientifiques. Il servit en tant que directeur du
Centre Canadien de la Microélectronique, sur le Conseil consultatif de
Génie de l'Université Queen`s, le Comité de Tradex Management Inc. , le
Comité du Centre Canadien pour les Communications Marines, et Conseil du
Premier Ministre de la Nouvelle-Écosse sur les Sciences Appliquées et la
Technologie.
(Traduit par Isabel Deslauriers)
de retour à la liste
Om Malik reçut la médaille McNaughton à la conférence
CCGEI de Toronto en mai 2001 pour ses " contributions exceptionnelles en
recherche et développement dans le domaine des contrôleurs digitaux et
adaptatifs pour les systèmes de haute puissance et envers l’éducation en
génie ".
Dr Malik gradua à Delhi, en Inde, en 1852. Après avoir travaillé pendant 9 ans auprès des compagnies d’électricité, il retourna vers le secteur académique et obtint sa maîtrise à l’Université Roorkee en Inde en 1962, son Doctorat à l’Université de Londres, et son DIC du Collège Impérial de Londres en 1965.
Dr Malik fût un pionnier au cours des 30 dernières années dans le développement des contrôleurs digitaux appliqués aux systèmes de haute puissance. Son groupe de recherche fût en fait le premier à proposer et à explorer les contrôleurs digitaux et adaptatifs appliqués au contrôle en temps réel, avec le but d’améliorer l’opération des générateurs électriques. De plus, il a travaillé de façon extensive dans le domaine de la protection des systèmes de haute puissance, en particulier les techniques digitales et/ou basées sur l’intelligence artificielle.
Il enseigna et fit de la recherche de 1966 à 1997, et est présentement Professeur Émérite à l’Université de Calgary. Dr Malik fut extrêmement actif, supervisant les thèses de 31 étudiants au doctorat et 17 étudiants à la maîtrise au cours de sa carrière. Il a publié plus de 400 articles techniques dans diverses conférences et publications.
Dr Malik fût au service de plusieurs organisations au cours des années, par
exemple l’IEEE, CEA, APPEGA, IEE, IFAC, COPIMERA, etc. Il reçut plusieurs
honneurs, médailles, et prix. Om Malik est un Fellow de l’ICI, un Fellow de
l’IEE, et un Life Fellow de l’IEEE.
(Traduit par Isabel Deslauriers)
de retour à la liste
Nicolas D.
Georganas reçut la médaille McNaughton à la conférence CCGEI, à
Halifax, Nouvelle-Écosse, le 8 mai 2000, pour sa " notable contribution à
la recherche au Canada et à l'étranger en télécommunications et,
particulièrement, en systèmes de communications multimédia et ses
applications à la télémédicine, à l'éducation à distance et à la
téléassistance basée sur le Web ".
Nicolas D. Georganas est professeur à l'École
d'ingénierie et de la technologie de l'information de l'Université
d'Ottawa. Il obtint son diplôme d'ingénieur électrique à l'Université
technique nationale d'Athènes, Grèce, en 1966, et son diplôme de
Doctorat en Ingénierie électrique (avec la mention Summa cum Laude) à
l'Université d'Ottawa, en 1970. Il y a enseigné depuis en qualité de
Doyen fondateur de la Faculté de génie (1986-93).
Dr Georganas a publié plus de 250 essais techniques
et un livre. Il a reçu des bourses d'investigation et de recherche et
conclu des contrats d'une valeur approximative de 35 million; il a, par
ailleurs, supervisé plus de 134 chercheurs dont 73 diplômés (20 Ph.D. et
53 M.Sc), 15 stagiaires post-doctoraux et 16 ingénieurs consacrés à la
recherche.
Il a été élu Fellow de l'IEEE (1990), Fellow de
l'Institut canadien des ingénieurs (1994), Fellow de l'Académie canadienne
d'ingénierie (1997) et Fellow de la Société Royale canadienne (1997). En
1995, il fut co-lauréat du Prix d'articles IEEE INFORCOM'95. En 1997, il
fut nommé Chercheur de l'année à l'Université d'Ottawa et reçut la
médaille du 150ème anniversaire de l'université en reconnaissance de son
parcours en recherche. Il reçut, en plus, les médailles Thomas W. Eadie,
de la Société Royale canadienne (1999), et Julian C. Smith, de
l'Institut canadien des ingénieurs(2000), le Prix A.G.L. McNaughton, de
l'IEEE Canada (2000), et le Prix du président de l'OCRI, pour la
création de l'Institut de télécommunications de la Capital nationale
(ITCN) (2000).
(Traduit par Cristina Duque)
de retour à la liste
Mohamed E.
El-Hawary reçut la médaille McNaughton à la conférence CCGEI, à
Edmonton, le 10 mai 1999, pour " ses contributions techniques soutenues
et son leadership tant en recherche qu'en éducation dans le domaine de
l'ingénierie de puissance ainsi que pour sa prestation de services
auprès de l'IEEE à l'échelle nationale et internationale ".
Dr EI-Hawary est Doyen associé d'ingénierie et
professeur d'ingénierie électrique et informatique au DalTech de
Dalhousie. Dr EI-Hawary fut au service du corps professoral de
l'Université Memorial de Terre-neuve, où il fut titulaire de la Chaire
ingénierie électrique. Il fut, de plus, professeur associé d'ingénierie
électrique à l'Université fédérale de Rio de Janeiro et Assistant aux
départements d'ingénierie électrique des universités d'Alexandrie et
d'Alberta. Il possède un diplôme de Baccalauréat ès Sciences de
l'Université d'Alexandrie, et un diplôme de Doctorat ès Ingénierie
électrique de l'Université d'Alberta, Edmonton, où il fut un Fellow
Izaak Walton Killam Memorial. Il est inscrit comme ingénieur
professionnel à l'Association d'ingénieurs professionnels de la
Nouvelle-Écosse.
Dr El-Hawary est membre du Comité fondateur
responsable de la création, en 1975, de la division
Terre-Neuve-et-Labrador de l'IEEE, où il rendit service à divers titres.
Actuellement le président du Comité de publications de l'IEEE Canada, Dr
EI-Hawary a été au service de l'IEEE Canada en qualité de président du
Comité des prix et distinctions de l'IEEE Canada (1994-1998), président
du Groupe de Travail " Reconnaissance " du Comité d'ingénierie de
systèmes de puissance de l'IEEE et président du Comité des distinctions
principales de l'IEEE pour rédaction d'articles. Il est membre du
Conseil des prix de l'IEEE. Il est président du Sous-comité
d'apprentissage à vie, qui relève du Comité d'éducation en ingénierie de
puissance, et préside, également, le Sous-comité d'Économie d'opération
à la Power Engineering Society [Société d'ingénierie de puissance]. Dr
El-Hawary fut président de la Société canadienne de génie électrique et
Vice-président de l'Institut canadien des ingénieurs (1986-88).
Membre du Conseil éditorial de l'IEEE/OUP
Encyclopedia of Electrical and Computer Engineering, Dr EI-Hawary est
auteur de plus de 100 articles de journal cités et a écrit sept livres
scolaires et monographies. Il est aussi Éditeur associé auprès de trois
importants journaux portant sur des machines électriques et des systèmes
de puissance.
Dr El-Hawary fut titulaire adjoint de la Chaire à
plusieurs conférences. Ce conférencier distingué à la Société
d'applications industrielles de l'IEEE, est aussi Fellow de l'IEEE et de
l'Institut canadien des ingénieurs.
(Traduit par Cristina Duque)
de retour à la liste
Chandra M. Kudsiareçut la médaille McNaughton à la conférence CCGEI, à Waterloo, le 27
mai 1998, pour son " leadership technique dans l'industrie canadienne de
communication par satellite ".
Chandra M. Kudsia obtint un diplôme de baccalauréat
ès physique à l'Université Delhi (1961); de baccalauréat ès ingénierie à
l'Institut de la science de l'Inde [Indian Institute of Science] (1964),
à Bangalore; de maîtrise en ingénierie électrique à l'Université
McMaster (1966), à Hamilton; et de doctorat en ingénierie électrique à
l'Université Concordia (1979), à Montréal.
Au service de la société RCA Ltée à Montréal de 1967 à 1976, il s'occupait, entre autres, de la conception et l'implémentation de matériel de charge utile par micro-ondes pour satellites de communications et stations de terre, ainsi que de la conception et l'amélioration générales de charges utiles des satellites de communications. Il fut récipiendaire d'une distinction RCA en excellence technique pour sa " compétence remarquable en l'application de disciplines professionnelles à des satellites de communications ".
Il s'est joint à la société COM DEV en 1976 à titre d'ingénieur principal et vice-président et est actuellement chef scientifique. Son leadership technique a contribué à la transformation de COM DEV d'une société de 20 personnes à une société leader mondiale en produits micro-ondes pour satellites embauchant plus de 700 personnes au sein du Groupe Espace à Cambridge, en Ontario. Le leadership, tant comme individu que comme mentor de jeunes ingénieurs, du Dr Kudsia a donné des repères clefs dans le domaine de multiplexeurs et technologie satellites durant les années soixante-dix et quatre-vingt. Il a été responsable d'une série d'avancées technologiques durant cette période, lesquelles sont décrites dans ses nombreuses publications.
Dr. Kudsia est ingénieur, gérant et éducateur. Il a dispensé des cours de deuxième cycle et servi à de nombreux comités nationaux, ainsi qu'aux Conseils de directeurs de deux des centres d'excellence de l'Ontario, soit l'Institut de recherche en télécommunications de l'Ontario et le Centre de recherche en technologie de l'information (IRTO et CRTI), et il est actuellement membre du Conseil des directeurs de GUARD, une société ouverte au public pour la commercialisation de la recherche universitaire. Ingénieur professionnel certifié, il est professeur adjoint à l'Université McMaster et co-auteur d'un livre. Il est membre senior de l'IEEE.
En 1996, il fut nommé 'Fellow' de l'Institut américain d'aéronautique et des astronautes [American Institute of Aeronautics and Astronautics (AIAA)], en reconnaissance de son leadership et de ses contributions soutenues à l'industrie du satellite.
(Traduit par Cristina Duque)
de retour à la liste
Thomas David Collettreçut la medaille Mc Naughton à la CCECE de St. John en Mai 1997 pour " son
leadership et son génie planificateur en ingénierie ".
Né à Harbour Buffet (Terre-neuve), en 1942, il étudia
au Memorial University de Terre-neuve et au Collège technique de
Nouvelle Ecosse ( connu sous le nom de DalThec de l'université
Dalhousie) située à Halifax. Inscrit en Génie Electrique, il obtint son
baccalauréat en 1965. Il occupe présentement les postes de
vice-président exécutif à la production au sein de la New Foundland and
Labrador Hydro, et président de la Churchill Falls Corporation dans le
Labrador. Il est en outre membre des directoires de Churchill Falls
Corporation et de la Canadian Electricity Association.
En 1965, Mr. Collett début sa carrière à la
commission sur l'énergie de Terre-neuve et Labrador , aujourd'hui
appelée New Foundland and Labrador Hydro, en tant qu'ingénieur au Plan.
Tout au long de sa brillante carrière, il occupa les postes d'ingénieur
de construction et design thermique (1968-1973), Assistant Chef
ingénieur au plan (1973-1975), Manager de la planification des systèmes
( 1975-1979). De 1979 à 1982, il est manager au sein de la Lower
Churchill Development Corporation Limited ; et vice président des
opérations de la Newfoundland and Labrador Hydro de 1985 à 1995.
Mr. Collett est membre senior de l'IEEE, du bureau
des gouverneurs de la société IEEE sur l'énergie et ancien président de
la section IEEE de Terre-neuve et Labarador. Il fut lauréat du prix du
mérite de l'association des ingénieurs professionnels et géologues de
Terre-neuve ( APEGN).
Très actif dans les affaires religieuses et
communautaires, David est gardien du recteur et membre de l'équipe de
bénévoles de l'église Sainte Vierge Marie. Il est par ailleurs membre de
du directoire de la fondation de la santé de l'hôpital général de sa
communauté. Il est en outre, membre du camp 20 de la société des 7
gardiens chargée du rituel d'appel de l'ingénieur, à l'institut de
l'ingénierie du Canada. Marié à la regrettée Iris Croker, ils ont trois
enfants : David, Mark et Jonathan
(Traduit par Yovo Komlan Didier)
de retour à la liste
John Plant reçut la
médaille McNaughton en 1996 à la conférence CCGEI, à Calgary, le 28 mai
1996 en reconnaissance de " leadership et planification créative dans le
domaine de l'éducation de premier cycle et de cycles supérieurs ".
John Plant est né à Smiths Falls, Ontario, Canada, en
1933. Il a été au Collège militaire royal (CMR) du Canada, à Kingston,
Ontario, et au Royal Naval Engineering College, à Plymouth, Angleterre,
où il étudia le génie mécanique et marine. Il a également étudié
l'architecture navale et le génie électrique au
Massachusetts Institute of Technology, Massachusetts, Cambridge,
Etats-Unis, où il a reçu son doctorat en génie électrique (contrôle et
prise de décision automatique) en 1975.
Dr. Plant a servi dans la Marine royale canadienne de
1953 à 1970 se retirant en tant que Capitaine de frigate. Son expérience de
mer inclut un poste avec le premier escadron submersible de la Marine
royale, et les navires canadiens HMCS ST. LAURENT, CHAUDIERE et
OUTREMONT. En 1975, Dr. Plant est devenu actif dans la réserve navale en
tant qu'officier commandant, HMCS CATARAQUI, une commande qu'il a tenue
jusqu'en septembre 1984. Il a été promu au grade de Capitaine de vaisseau en
janvier 1980 et est l'ancien président de l'association de défense
maritime du Canada. Capitaine de vaisseau Plant a été décoré de l'Ordre du
mérite militaire, au niveau d'officier en 1984. Dr. Plant a tenu des
postes académiques au CMR Kingston depuis 1965: Instructeur 65/66, professeur
adjoint 66/67, professeur et chef du département de génie électrique
67/72, et doyen des études des cycles supérieurs et de la recherche
72/84. Dr. Plant a été nommé doyen du Collège militaire des forces
canadiennes et le président de la division d'extension 73/74 et ensuite
directeur le 1er mars, 1984. Dr. Plant a suivi le cours du collège de la
défense nationale en 1970. L'année 78/79 a été passée en congé
sabbatique à Paris, France, où il a acquis une expérience industrielle
avec Thomson CSF. Pendant le semestre d'automne de 1982, Dr. Plant a
rendu visite au Virginia Military Institute comme titulaire de chaire
chercheur invité Wachmeister. Dr. Plant a une position bilingue au
Collège militaire royal du Canada.
Dr. Plant est Fellow de l'IEEE et de l'Institut
canadien des ingénieurs. Il a recu l'Ordre du merite militaire des
forces canadiennes, la médaille du jubilé de la reine Elizabeth II, le
prix de civisme de l'association des ingénieurs professionnels de
l'Ontario, la médaille du centenaire de l'IEEE, et la médaille Canada
125. Il est également un membre du Tau bêta pi, la société du Sigma xi,
la société américaine pour l'avancement de la Science, l'association des
ingénieurs professionnels de l'Ontario, et la société de l'anneau de
fer. Dr. Plant a servi comme président de l'Institut
canadien des ingénieurs. Il est marié à Kay Lawrie, de Victoria,
Colombie Britannique. Ils ont quatre enfants.
(Traduit par Ralph Braddour)
de retour à la liste
Vijay K. Bhargava reçut la médaille McNaughton
au CCCECE à Montréal le 7 septembre 1995 pour "une contribution exceptionnelle
dans le contrôle des erreurs dans les communications sans-fil et pour une
quantité hors du commun à a profession".
Né à Beawar (Inde) en 1948, Vijay Bhargava arrive au
Canada en 1966. En 1974, il aura déjà obtenu un B. Sc., M. Sc. et Ph. D.
de l’Université Queen’s à Kingston, Ontario. Il a occupé des postes : à
l’Institue Indien des Sciences, à l’Université de Waterloo, à
l’Université Concordia, à l’école Polytechnique de Montréal, UNIDO ainsi
que NTT Wireless Communications Labs. Actuellement, il est professeur à
l’Université Victoria et membre de British Columbia Advanced Systems
Institute.
Dr. Bhargava est le fondateur et président de Binary
Communications inc. (1983), qui a réussi à développer en VLSi, le CODEC
Reed Solomon (rarement programmable) pour des applications dans les
communications et traitements sans-fil. Il a fourni des
services-conseils à BNR, MPR Teltech Ltd., Mobile Data International,
GE-Ericson, aux Départements de la Défense Nationale, des Communications
et des Transports ainsi qu’à Revenu Canada. Sa contribution et son
leadership dans le développement d’équipement de contrôle d’erreur a
permis l’utilisation commerciale à grande échelle pour plusieurs
systèmes de communications sans-fil.
La vie professionnelle du Dr Bhargava tourne autour
de l’enseignement, la recherche et l’écriture. Il a développé bon nombre
de cours pratiques pour les ingénieurs dans le domaine des systèmes de
communications personnelles, des communications sécuritaires, des
systèmes de communications mobile et satellite ainsi que des techniques
de programmation des contrôles d’erreurs. En 1984, il a mis sur pied le
programme gradué du nouveau département de génie électrique à
l’Université de Victoria. Il a supervisé plus de 30 étudiants gradués
dont plusieurs occupe désormais des postes importants dans l’industrie
de même qu’au niveau académique. Il a co-écrit “Digital Communications
by Satellite (New York: Wiley 1981)” et co-édité “Reed Solomon Codes and
Their Applications (IEEE Press 1994)”. Il est éditeur en chef de
“Wireless Personal Communications (Norwell, MA: Kluwer)” et il est sur
le comité éditoriale de deux autres journaux.
Dr. Bhargava a contribué significativement à la
communauté. Il a rétabli la Revue Canadienne de génie électrique et
informatique. Il a fondé la Conférence canadienne de génie électrique et
informatique et la Conférence Pacifique sur les communications,
ordinateurs et traitement des signaux. La première est devenue une
conférence nationale majeure et la dernière est devenue une conférence
clé de IEEE, régulièrement tenue dans le nord ouest du Pacifique. Dr
Bhargava a tenu de nombreux postes dans IEEE et il est actuellement le
président du comité des prix et reconnaissances.
Fellow de l'IEEE et de l'Institut canadien des ingénieurs
(ICI), Dr. Bhargava a été honoré à maintes reprises par ces collègues.
Parmi ces prix, on retrouve la médaille du centenaire du IEEE (1984), la
médaille du centenaire de ICI (1987), le A.F. Bulgin Premium de IEE,
R.U. (1987), La médaille John B. Stirling de ICI (1991) et la médaille
d’or en Sciences appliquées et ingénierie de la part du conseil des
sciences de la Colombie Britannique (1993). Vijay Bhargava est marié à
Yolande Henri de Warwick, Québec. Ils ont deux enfants, Alexandre (17
ans) et Maude (14 ans).
(Traduit par Francois Tremblay)
de retour à la liste
Roy Billintonreçut la médaille McNaughton à la conférence CCEGEI, à Halifax, Nouvelle-Écosse, le 27 septembre 1994, pour son " travail de renommée mondiale comme chercheur et conseiller en fiabilité de systèmes d'énergie électrique ".
Avant de se joindre au Département de génie
électrique de l'Université de Saskatchewan en 1964, Dr Roy Billinton
travaillait au Département d'opérations et de planification de systèmes
de Hydro Manitoba. Dans l'accomplissement de ses fonctions à
l'Université de Saskatchewan, il a supervisé soixante-quinze projets de
recherche de maîtrise et de doctorat. Quatre de ses anciens étudiants
ont été promus à la catégorie de Fellow à l'Institut des ingénieurs
électroniques et électriques (IEEE). De plus, en 1975, il a obtenu un
diplôme de doctorat en sciences à l'Université de Saskatchewan, où il
est actuellement professeur de génie électrique et Doyen Associé au
Département des études supérieures, de la recherche, et de l'éducation
permanente, du Collège de génie.
Depuis 1961, année qui marque le début de sa carrière
comme co-auteur, il a écrit et collaboré à la rédaction de plus de 500
essais techniques, incluant plus de 125 études de transaction de l'IEEE
et plus de 75 études de transaction de l'Association électrique
canadienne. Son travail de recherche et ses publications visent
l'opération économique de systèmes, l'analyse de systèmes d'énergie, la
stabilité en régime transitoire ainsi que l'évaluation de la fiabilité
de systèmes d'énergie. Il est auteur et co-auteur de sept livres dans ce
domaine. Son livre Power System Reliability Evaluation, publié en 1970,
fut le premier sur ce sujet à avoir été écrit en anglais. Dr Billinton
se vit octroyer le titre de Fellow de l'IEEE en 1978 en reconnaissance
de sa contribution à l'industrie de l'énergie et, plus spécifiquement,
pour son travail sur l'évaluation de la fiabilité de systèmes d'énergie.
De plus, il est Fellow de la Société royale canadienne, de l'Institut
des ingénieurs du Canada, et de la Société de Sûreté et fiabilité du
Royaume Uni [Safety and Reliability Society]. En 1992, Dr Billinton
reçut le prix du Professeur d'ingénierie énergétique distingué de
l'IEEE.
Dr Billinton a travaillé pendant plus de 30 ans dans
la recherche et développement de méthodologies de fiabilité
quantitative. Durant cette période, il a contribué activement à
l'application de ses découvertes technologiques en promouvant
l'apprentissage de la fiabilité des systèmes dans les installations
d'énergie électrique. Il a également donné des conférences dans un
nombre de locations à travers le monde : aux États-Unis, au Brésil, au
Venezuela, en France, au Portugal, en Espagne, en Allemagne, aux
Pays-Bas, en Grèce, en Pologne, en Suède, en Finlande, à Monaco, en
Arabie saoudite, à Abu Dhabi, en Inde, en Afrique du sud, en Australie,
en Nouvelle Zélande, et en Chine.
En plus d'avoir présenté des études techniques de
recherche dans ces pays, et dans bien d'autres, Dr Billinton a donné des
conférences à pratiquement toutes les installations d'énergie électrique
au Canada. Dr Billinton a été titulaire et co-titulaire de la Chaire des
trois cours de travaux dirigés à l'IEEE sur la fiabilité de systèmes
électriques.
(Traduit par Cristina Duque)
de retour à la liste
Ray Bartnikas reçut la médaille McNaughton en
1993. Dr. Bartnikas fut ses études au St Michael's College de Toronto
dans l'Ontario. Il obtint en 1958 un Baccalauréat en Sciences de
l'université de Toronto, puis un Maîtrise et un Doctorat en génie
électrique de l'université McGill successivement en 1962 et 1964.
En 1958, il rejoint les laboratoires de développement de câble de la
company Nothern Electric Company ( aujourd'hui Northern Telecom) à
Lachine dans l'Ontario, puis est transféré dans les laboratoires de R&D
de la même compagnie à Ottawa ( aujourd'hui Nortel Technologies) en
1963. En 1968, il occupe le poste de Directeur Scientifique du
département Sciences des Matériaux de l'institut de recherche
d'Hydro-Québec, poste auquel il obtient en 1982 la distinction de "
Scientifique Senior ". Il est professeur adjoint aux départements de
génie électrique et informatique de l'université de Waterloo, ainsi
qu'au département de génie physique et matériaux de l'école
polytechnique (Université de Montréal). Il est aussi professeur invité à
l'université de Rome à La Sapienza.
Editeur de " ASTM monograph/book " dans la série " ingénierie des
diélectriques " et des ouvrages " Elément d'ingénierie de câblage " et "
Ingénierie des câbles de puissance ", il est récipiendaire de plusieurs
distinctions scientifiques qui lui ont été décernées en reconnaissance
de sa contribution dans les champs d'application des diélectriques, de
l'isolation électrique, des décharges en milieux gazeux et des mesures
électriques. Au poste de président du comite ASTM sur les matériaux
d'isolation électrique et électronique de 1979 a 1985, il occupe
parallèlement le poste de président la société de l'IEEE sur les
isolants diélectriques et électriques. Il est aussi membre des comités
de l'IEEE sur l'énergie et l'isolation des conducteurs. Dr. Bartnikas
préside actuellement le comité SC 15E Méthodes de Test de l'IEC. Il est
ingénieur (P. Eng) membre de l'ASTM, de l'IEEE, de l'institut de
Physiques (Royaume Uni), de la Société Royale canadienne ( Académie des
Sciences), de l'Académie canadienne de l'ingénierie. Dr Bartnikas est
enfin Officier de l'ordre du Canada.
(Traduit par Yovo Komlan Didier)
de retour à la liste
M. Val O’Donovan reçut la Médaille
McNaughton à la conférence CCGEI à Toronto le 15 septembre 1992 pour for
" sa direction soutenue dans le développement de la technologie spatiale
et pour avoir transformé une entreprise naissante en un joueur
d'envergure internationale dans le domaine des communications par
satellite ".
Michael Valentine O'Donovan (Val) reçut en 1959 son
diplôme (Higher National Certificate) en génie électrique du Cambridge
College of Technology ainsi que son accréditation d'ingénieur. Depuis le
début des années 60, M. O'Donovan est membre de l'IEEE et en particulier
de la société Microwave Theory and Techniques. Il est aussi membre de
l'Ordre des ingénieurs professionnels de l'Ontario et du American
Institute of Aeronautices and Astronautics.
Sa carrière débuta en Angleterre chez Pye
Telecommunications en tant qu'ingénieur en micro-ondes. M. O'Donovan
émigra à Montréal en 1963 pour oeuvrer chez RCA. En 1965 il fut promu au
poste de chef de groupe, composants et sous-systèmes micro-ondes. Sous
sa direction, l'équipe RCA développa avec succès des composants et
sous-systèmes micro-ondes pour le réseau de radio pan-canadien CNCP
(Canada Wide Radio Relay network) et la première génération de terminaux
satellites au Canada à Mill Village, Nouvelle Écosse. Poursuivant sa
carrière avec RCA il devint superviseur du groupe Microwave Payloads,
Space Systems et par la suite gérant du département du groupe Satellite
Transponders en 1971. Entre 1971 et 1974 l'équipe de M. O'Donovan
développa l'appareillage micro-onde de charge utile déployé sur HERMES,
un satellite de communications canado-américain à technologie avancée.
Elle a aussi conçu l'appareillage de charge utile pour le premier
satellite à bande C à 24 pistes. Lors de son lancement en 1976, ce RCA
SATCOM fut le premier satellite domestique opérationnel américain.
En 1974 il quitta RCA pour présider COM DEV. Cette
entreprise grandit de 5 employés en 1974 à plus de 500 en 1992. En 1985,
COM DEV EUROPE fut établi en Angleterre et, plus récemment, COM DEV
Atlantic a été formé à Moncton, Nouveau Brunswick. COM DEV est le plus
grand exportateur canadien d'équipement spatial pour satellites de
communications et de télédétection. Depuis 15 ans, elle a fourni des
sous-systèmes de vol pour 130 engins spatiaux incluant de l'équipement
pour tous les satellites INTELSAT contractés depuis 1975 et tous les
satellites TELSAT ANIK sauf ANIK A. COM DEV fournit présentement de
l'équipement pour INTELSAT VII et VI A, INMARSAT 3, HISPASAT et la série
de satellites TELSTAR. L'entreprise construit présentement plusieurs
équipements scientifiques et fournira une partie importante du radar
pour RADARSAT.
Suivant une stratégie de diversification, DEV COM est
devenu un partenaire important et joue un rôle de premier plan dans la
gestion de RADARSAT INTERNATIONAL et de ORION Satellite Corporation. La
compagnie est aussi partenaire et gestionnaire canadien d'un partenariat
appelé SOVCAN STAR Satellite Communications Inc., qui travaille à
développer un système de communications international pour relier le
Commonwealth des États Indépendants d'Europe, l'Amérique du Nord et les
pays du Pacifique.
M. O'Donovan réside Cambridge avec son épouse Sheila.
Outre ses activités chez COM DEV il s'adonne au jardinage et à
l'appréciation du bon vin. Avant d'avoir développé de l'expertise dans
ces domaines, il contribua plusieurs publications clés dans le domaine
des micro-ondes. En 1974 il fut co-auteur du livre "Microwave Filters
for Communication Systems." Sous sa direction, COM DEV est devenu l'une
des 40 premières corporations au Canada en termes de dépenses en R&D,
ayant cumulé plus de 50 brevets. À l'inauguration des Prix Canadiens
pour l'Excellence Industrielle en 1984, COM DEV fut décerné la médaille
d'or pour son "innovation en technologie spatiale". En 1991 COM DEV
reçut le Prix des Exportations Canadiennes (Canadian Export Award) et
COM DEV Europe reçut le Queen's Award for Export Achievement.
En tant que Président du conseil et PDG de COM DEV,
Val O'Donovan a fourni une direction soutenue dans le développement de
la technologie spatiale et a transformée une entreprise naissante en un
joueur d'envergure internationale dans le domaine des communications par
satellite.
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
William J.M. Moorereçut la médaille McNaughton lors de la CCGEI de Québec, le 26 septembre
1991 pour ses " contributions aux comparateurs de courant de précision
et à leurs applications aux mesures industrielles ".
William Moore (membre IEEE 1949, membre senior 1957, fellow 1976, fellow à vie 1990) a obtenu son B.Sc.A. avec les honneurs de 1ère classe en 1946, à l'Université de Colombie-Britannique, suivi par une maîtrise en 1948 à l'Université McGill. Sa carrière a débuté par un stage d'été en génie électrique et radioélectrique au Conseil national de recherches à Ottawa en 1947 et William Moore a travaillé durant les trois années suivantes dans la même division, à titre de documentaliste. Durant les années 1951-55, William Moore a été détaché à l'Établissement de recherches et de perfectionnement de l'armement (aujourd'hui le Centre de recherche pour la défense de Valcartier) pour travailler sur le projet de missile guidé.
Poursuivant sa carrière au CNR, William (" Bill ") Moore, devint le chef du Groupe de mesures de précision en 1972 et chef de la Section d'ingénierie en énergie électrique en 1988. Bill prit officiellement sa retraite en 1990, mais il continue sa collaboration avec le CNR comme travailleur invité et conseiller, pour le Groupe sur les mesures de puissance électrique à l'Institut des étalons nationaux de mesure du Conseil national de recherches, à Ottawa.
William Moore est devenu fellow de l'IEEE en 1976
pour ses contributions aux comparateurs de courants de précision et à
leurs applications aux mesures industrielles. Il a été président de la
Section d'Ottawa en 1966-67, président de la Conférence sur les
instruments d'essai et de mesure en électronique et électricité de 1969,
président de la Société de l'IEEE sur l'instrumentation et la mesure en
1974, président du Comité sur l'instrumentation et la mesure des
systèmes d'énergie électrique de la Société d'ingénierie en énergie
électrique en 1981-82 et, au moment ou il reçut le Prix McNaughton,
membre du Comité exécutif de la Conférence sur la mesure
électromagnétique de précision. En 1987, M. Moore a reçu le Prix Morris
E. Leeds, la plus haute distinction de l'IEEE dans le domaine de
l'instrumentation et de la mesure. William Moore est également membre de
la Section mesure de la Division ingénierie et opérations de
l'Association électrique canadienne.
Les publications de William Moore mettent en lumière la valeur de son travail : elles totalisent quarante-quatre articles avec comité de lecture, un livre, une section de " l'Encyclopedia of Science & Technology ", douze brevets et plus de cent cinquante rapports d'étalonnage. Il a également eu un impact majeur sur les mesures électriques, non seulement au Canada, mais également sur la scène internationale. C'est en grande partie grâce à lui que le Conseil national de recherches du Canada est reconnu comme un centre majeur pour les mesures électriques de précision.
(Traduit par Serge Behar)
de retour à la liste
Harry M. Ellis reçut la médaille McNaughton
lors de la conférence Sections Congress '90, à Toronto, le 6 octobre
1990, pour ses " contributions, pour la Colombie Britannique, au Canada,
dans le cadre du développement d'une grille de transmission de 500 kV,
dont les caractéristiques spéciales permettent d'améliorer la stabilité
du système, ainsi que pour la conception, la création et l'opération de
l'un des organismes plus efficaces de recherche utilitaire en l'Amérique
du Nord ".
Harry McPhee Ellis, membre senior de l'IEEE depuis
1951, obtient son Baccalauréat ès en ingénierie électrique en 1945, à
l'Université de la Colombie Britannique. Il obtient ensuite ses diplômes
de maîtrise et de doctorat en ingénierie électrique au California
Institute of Technology, à Pasadena, aux États-Unis.
Sa carrière a débuté en 1945 chez CGE, où il était
ingénieur junior, et s'est poursuivie chez Ontario Hydro, BC
Engineering, et International Power & Engineering Consultants. Il se
joint, en 1963, à BC Hydro & Power Authority.
Durant les années soixante, Dr Ellis a dirigé des
études analytiques dans le but d'établir les paramètres électriques du
système de transmission Peace River 500 kV. Ce projet a permis de lancer
plusieurs techniques novatrices dans des domaines reliés à l'ingénierie
énergétique. Ce fut l'un des premiers projets à utiliser la compensation
d'un condensateur série et la résistance de freinage conjointement avec
un gain élevé, un système d'excitation statique de haute tension de
plafond, ainsi qu'un signal de stabilisation électrique, pour optimiser
la stabilité dynamique. Durant cette période, Dr Ellis s'occupait des
études techniques relatives à un projet de l'HVDC pour un câble
sous-marin allant du continent à l'île de Vancouver, projet qui est
considéré comme le troisième au monde et le premier en Amérique du Nord.
En 1975, Harry Ellis fut nommé Directeur de recherche
et développement, avec pour mandat de créer le Surrey Research Centre,
qu'il a dirigé jusqu'à sa retraite en 1987. Durant les années
soixante-dix, Harry Ellis travaillait simultanément comme conseiller
expert pour des projets au Brésil, au Venezuela, en Colombie, et au sud
de l'Australie. Il fut, de plus, membre du Conseil de révision de
Bonneville sur l'ingénierie énergétique et, en 1986, il travaillait dans
la révision des alternatives de câble souterrain et aérien pour le 800
kVDC de la Traverse du Saint Laurent, pour le gouvernement du Québec.
Harry Ellis est devenu Fellow de l'IEEE en 1970 pour
sa contribution à la planification de la transmission électrique
utilitaire et son travail au sein du Comité Fellow de l'IEEE. Ses
activités au sein de l'IEEE englobent ses fonctions comme titulaire de
la Chaire de la Section Vancouver ainsi que de la Chaire générale de la
Réunion d'été de 1973 sur l'énergie à Vancouver. En 1985, Dr Ellis
recevait la distinction PES William M. Habirshaw de l'IEEE. Tout au long
de sa carrière, il a participé activement à des activités techniques à
l'échelle nationale et internationale, comme titulaire de la Chaire du
Conseil exécutif de recherche et développement de l'Association
électrique canadienne, et président du Comité d'études nº 38 du Conseil
international des grands réseaux électriques (CIGRÉ), " Analyse et
techniques des réseaux électriques ".
Dr Ellis a été auteur et co-auteur de plusieurs
essais techniques. Un bilan des projets auxquels il a participé
montrerait clairement ce qu'on y a gagné en sûreté, précision et
protection environnementale
(Traduit par Cristina Duque)
de retour à la liste
John S. Foster reçut la médaille McNaughton au
Symposium sur l'État de l'Art à Toronto le 23 octobre 1989, pour "sa
direction et son initiative dans les domaines de la production
électrique et du transport de l'énergie électrique en courant continu à
haute tension (CCHT), et pour ses services à sa profession et à son
pays".
John S. Foster, président de la World Energy
Conference et ancien président d'Énergie Atomique du Canada Limitée,
naquit à Halifax, Nouvelle Écosse en 1921. Il fit ses études à
l'Université Dalhousie et au Nova Scotia Technical College, obtenant son
baccalauréat en génie mécanique en 1943. Dr. Foster servit ensuite dans
la Marine royale canadienne jusqu'au terme de la guerre. À son retour il
poursuivit ses études au Nova Scotia Tech où il reçut son baccalauréat
en génie électrique en 1946 ainsi que la Médaille du Gouverneur Général.
À l'embauche de Montreal Engineering Co. Ltd., Dr.
Foster oeuvra sur des projets d'ingénierie de centrales thermiques dans
les provinces maritimes, l'ouest canadien, en Amérique Centrale et en
Amérique du Sud. En 1953 Dr. Foster assista dans la réhabilitation du
réacteur NRX à Chalk River et participa dans le Groupe d'Énergie
Nucléaire qui prépara l'étude de faisabilité sur la centrale nucléaire
de démonstration (NPD), la première centrale nucléaire au Canada. À
l'ébauche des travaux de conception de la centrale par Canadian General
Electric en 1955, Dr. Foster se joignit à cette compagnie au poste de
chargé de groupe d'ingénierie.
La Division des Centrales Nucléaires d'Énergie
Atomique du Canada Limitée (EACL) fut formé en 1958 pour élaborer la
conception d'une centrale nucléaire complète. John Foster y fut
sélectionné d'abord comme assistant gérant mais accéda au poste de
gérant cette même année. Avec son accroissement d'activités et de
personnel, cette organisation s'est vu confié le mandat plus large de
projets en énergie, et le Dr. Foster en fut son gérant général. Il fut
promu au poste de vice-président d'EACL en 1966. Sous sa direction son
organisation exécuta les travaux de conception pour la partie nucléaire
du prototype commercial de 200 MW à la centrale de Douglas Point, les
centrales Pickering A et Bruce A d'Ontario Hydro avec 4 unités de 500 MW
et 4 unités de 750 MW respectivement, et pour une centrale en Indes: il
entama les travaux sur des unités de 600 MW au Québec, le Nouveau
Brunswick, l'Argentine et la Corée. Il fut responsable pour la gestion
de l'ingénierie et la construction de l'usine de production d'eau lourde
de Bruce A, et la première phase du projet de transport CCHT de Nelson
River au Manitoba, d'une capacité de 1000 MW.
En 1974 Dr. Foster fut nommé Président d'Énergie
Atomique du Canada Limitée, poste qu'il occupa jusqu'en 1977. Dr. Foster
fut associé de longue date à la World Energy Conference, pour laquelle
il a déjà officié comme Président du Comité National Canadien. Pendant
plusieurs années il occupa des postes dans l'organisation mondiale dont
celui de Président de son Conseil Exécutif International depuis 1986.
Dr. Foster détient des doctorats honorifiques en
génie du Technical University of Nova Scotia et de l'Université
Carleton. Il est un Fellow de la Société royale du Canada, de l'Académie
canadienne du génie et de l'Institut canadien des ingénieurs
(récipiendaire de la médaille Julian C. Smith en 1987) et fut nommé au
Conseil de l'Association des ingénieurs professionnels de l'Ontario par
le lieutenant gouverneur en 1970 (récipiendaire de la Médaille d'or en
1984). Il est directeur honorifique et ancien président de l'Association
nucléaire canadienne (récipiendaire de la Médaille W. B. Lewis en 1979).
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
Rudolf deBuda reçut la médaille McNaughton, le 12
octobre 1988, lors de la 4e
Conférence et Exposition Canadienne sur le Contrôle Programmable, avec
mention : " contribution majeure sur la théorie du radar haute
résolution, ainsi que sur les techniques avancées de traitement du
signal en transmission de données numériques ".
Rudi deBuda fut diplômé de l'Université de Vienne en
1949 et entra au Canada en1951, où il y passa les 30 prochaines années à
l'emploi de la compagnie Générale Électrique du Canada (GÉC) à titre
d'ingénieur Senior en Analyse Mathématiques dans le Département de
Services en Systèmes et Communications.
Parmi ses affectations, on y retrouve la conception
de contrôles analogiques par ordinateur pour réacteurs nucléaires, y
compris CANDU , des études sur les radars au MIT " Institut de
Technologie du Massachusetts " ainsi que l'invention et développement du
système de modulation/démodulation FSK (Frequency Shift Keying). Il se
retira officiellement de la GÉC en 1985.
Cependant en 1970, le Dr. deBuda joignit l'Université
McMaster comme professeur à temps partiel dans le Département
d'ingénierie Électrique et membre du Laboratoire de la Recherche des
Communications, son principal intérêt étant la théorie et l'application
dans le traitement du signal des codes en treillis aussi bien que du
théorème sur le l'échantillonnage.
Dr. deBuda devint Membre de l'IEEE en 1970, Membre
senior en 1971 et Fellow en 1986. Il fut impliqué dans l'organisation
des conférences du Conseil de l'Est du Canada " CEC " et de l' IEECE à
Toronto dès les années 60, président général à la Conférence et
Exposition Internationale de l'Électricité et Électronique en 1973. Il
devint en 1975, président du Comité d'IEEC Inc. et a présidé comme un
Directeur depuis ce temps, plus particulièrement comme Président du
Comité sur l'Usage des Fonds de Réserve (CURF). Ces surplus des fonds de
la conférence sont utilisés pour promouvoir des Activités des Étudiants
membre de l.IEEE sous forme bourse d'études pour les Centres de
Ressources et d'apprentissage McNaughton.
En tant que détenteur de 14 Brevets et auteur ou
co-auteur de 43 publications dont trois furent produites en
collaboration avec son fils Peter, Dr. deBuda a fourni une contribution
remarquable dans son champ de spécialité. Dans ses temps libres, s'il ne
poursuit pas ses activités sur l'efficacité de techniques sur la
modulation numérique, Rudi étudie l'histoire et les treillis "
combinaisons " des jeux d'échec.
(Traduit par Benoît Bouchard)
de retour à la liste
Théodore Wildi reçut la
médaille McNaughton au salon MONTECH 1987, tenu au palais des congrès de
Montréal le 9 novembre 1987. Cette distinction lui fut décernée en
reconnaissance du " leadership dont il a fait preuve dans le domaine du
génie électrique, de ses qualités d'inventeur et d'éducateur, enfin de
sa contribution au développement des systèmes de distribution et
contrôle de l'énergie électrique et de ces publications scientifiques ".
Théodore Wildi M.A, BscEE, Ing sorti diplômé de
l'université McGill en 1944 et commença sa carrière professionnelle au
sein de la compagnie Electric Tamper Equipment Co. à Montréal. Il
commença à donner des cours à l'université Laval dès 1948. Activité
qu'il a poursuivie tout au long de sa carrière.
En 1951, il fonde et préside l'école d'électricité
industrielle; une institution dédiée à la formation des techniciens en
électricité, électronique et communication.
En 1959, Théodore crée Gen-Tech, une entreprise
spécialisée dans la réparation d'appareils électriques et électroniques
et la production de contrôleurs d'appoint. Il en devient le président en
1969. En 1963, ce type de contrôleurs développé par Gen-Tech fut reconnu
comme produit canadien par excellence à la conférence régionale de
l'IEEE Canada tenue à Toronto. En 1969, il occupe les postes de directeur,
puis vice-président au sein de la société Lab-Volt Ltée. EN 1978, il exerce
en tant que consultant pour cette même entreprise.
Tout au long de sa carrière, M. Wildi a été membre de
divers comités, dont le comité des mesures, le comité des brevets et du
copyright de l'université Laval, le comité de consultation technique de
l'IREQ. Il a aussi été membre des bureaux du CRIQ, de l'INRS, du CAUBO
account research, du CIDA et de la société des administrateurs de
brevets universitaires (Society of University Patent Administrators) aux
USA.
Théodore Wildi devint membre de l'IEEE en 1957 et
atteignit le statut de membre senior en 1971. Il a eu des
responsabilités au sein du bureau des activités éducatives de 1980 à
1982. En 1984, il reçut la médaille du centenaire de l'IEEE. Il est
membre de l'Ordre des Ingénieurs du Québec et de l'American Society of
Engineering Education.
Détenteurs de onze brevets et auteur d'une dizaine de
livres, M. Wildi a contribué de façon exemplaire au développement de
nombreux outils pédagogiques en électronique et électricité, vendus à de
nombreuses écoles et laboratoires universitaires à travers le monde.
(Traduit par Yovo Komlan Didier)
de retour à la liste
Simon Haykin reçut la médaille McNaughton en
octobre 1986 en reconnaissance " de ses plusieurs contributions au
domaine des communications, pour son leadership et surtout pour son
enthousiasme infectieux pour sa profession ".
Simon Haykin, B.Sc.E.E., Ph.D., D.Sc., est professeur
et le directeur fondateur du Communications Research Laboratory au
département de génie électrique et informatique à l'université McMaster,
Hamilton, Ontario. Il est un Fellow de l'IEEE et de la Société Royale du
Canada.
Après avoir complété son doctorat, à l'université de
Birmingham en 1956, il a joint l'entreprise General Electric Company à
Coventry, Angleterre, où il est devenu l'ingénieur principal du Line
Transmission Laboratory. En 1961 il commença sa carrière d'enseignement
au Lanchester College à Coventry et à l'université de Warwick.
En 1966 il est arrivé à l'université McMaster comme
professeur au département de génie électrique, où il a servi comme
président du département entre juillet 1969 et juin 1972.
En 1972 il est devenu le directeur fondateur du
Communications Research Laboratory de l'université McMaster qui est
maintenant logé dans son propre bâtiment sur le campus et a établi une
réputation internationale. Sous la direction de Dr. Haykin, le
laboratoire a publié bien plus que 100 rapports de recherches.
Dr. Haykin a écrit ou a édité neuf livres, dont
quatre sont des manuels, le plus bien connu soit "Communication
Systems", qui a été premièrement publié en 1978 par John Wiley & Sons et
révisé en 1983. Il a publié plus que 125 papiers dans le domaine des
communications.
(Traduit par Ralph Baddour)
de retour à la liste
John A. Hopps reçut la
médaille McNaughton en 1985 pour " sa remarquable contribution et son
leadership dans l'établissement aux niveaux national et international de
structures de travail dans le domaine de l'ingénierie biomédicale ".
John Alexander Hopps, B.Sc.E.E., Ing., Doctor ès
Science, est actuellement le secrétaire général de l'union
internationale des sciences physiques, de l'ingénierie et de la
médecine. C'est un organisme affilié au conseil international des
regroupements scientifiques. John est impliqué dans l'ingénierie
médicale depuis 1949 ; année durant laquelle il a mis au point en
collaboration avec les docteurs W.G. Bigelow et J.C. Callaghan,
l'appareil cardio-vasculaire encore appelé pacemaker. Leurs travaux se
sont déroulés au laboratoire cardiovasculaire du Banting Institute à
Toronto.
A sa sortie de l'université du Manitoba, John entra
au CNRC (Conseil national de recherches Canada). Au moment de sa
retraite en 1979, Dr Hopps dirigeait la section ingénierie médicale de
la division génie électrique du CNRC. Entre 1957 et 1958, il exerce en
tant qu'ingénieur consultant sur le projet Plan Columbo pour le compte
du ministère de la santé. A ce titre, il réorganise le département
d'ingénierie électro-médicale. Dr Hopps dirigea le comite national
canadien sur la conformité aux normes sécuritaires électriques des
équipements médicaux. Il présida en outre le comité de normalisation CSA
sur les installations électriques en milieux hospitaliers.
En 1965, il fonda la société canadienne de
l'ingénierie médicale et biologique. Il en est membre sympathisant
depuis 1976. En 1980, la commission internationale de certification lui
accorda à titre honorifique la certification Ingénieur Clinicien
Certifié. Il fut président de la fédération internationale d'ingénierie
médicale et biologique en 1971 ; président général de sa 11eme
conférence internationale tenue au Canada en 1976 ; puis secrétaire
général de 1976 à 1985. Il est, à titre honorifique, membre à vie de
cette fédération.
En 1976, il est fait Docteur Honoris causa par
l'université du Manitoba en reconnaissance de sa contribution au
développement du pacemaker et des services rendus à la profession.
(Traduit par Yovo Komlan Didier)
de retour à la liste
H. Haltonreçut la Médaille McNaughton en 1984 pour " ses accomplissements
extraordinaires comme l'une des têtes dirigeantes de l'industrie
aérospatiale canadienne, tant au point de vue technique
qu'administratif ". M. Harry Halton prit sa retraite récemment du poste de
vice-président exécutif chez Canadair Limitée, au terme de 35 ans de service.
M. Halton naquit à Pilsen, Tchécoslovaquie où il reçut son instruction primaire et secondaire. Il poursuivit sa formation d'ingénieur en Angleterre, étant diplômé du Northampton Polytechnic en 1946
Il fut embauché par Canadair Limitée en 1948 après 2 ans chez D. & H. Designs Ltd., Londres, où il gravit au poste de concepteur en chef. Débutant chez Canadair comme ingénieur en électricité et en avionique en 1948, il se spécialisa en systèmes électriques et avioniques pour tous les projets d'avions de la compagnie entre 1953 et 1960. Parmi ses activités, il oeuvra sur l'avion de patrouille anti-sous-marin CL-28 Argus, qui fut à cette époque le système le plus sophistiqué au monde en son genre. À cette époque, M. Halton prit la tête d'une équipe qui planifia l'intégration des systèmes et les installations de formation et d'homologation pour l'avion à cargo lourd canadien F-i 04.
De 1962 à 1966, M. Halton prit sous sa charge une grande partie du développement des équipements du système d'avion téléguidé développé par Canadair pour la surveillance des champs de batailles militaires. En 1969 il occupa le poste de directeur de l'ingénierie et de l'assurance de la qualité. Il fut promu au poste de vice-président, ingénierie, en 1972, et au poste de vice-président exécutif en 1975. Sous sa supervision, Canadair fut attribué des tâches reliées au développement pour la Corporation du Développement du Transport Urbain de l'Ontario. Cela mena à la création d'une nouvelle division dans l'organisation de Canadair avec son siège social à Kingston, Ontario. Le développement de l'avion à réaction Challenger fut entrepris sous sa direction.
M. Halton est un Fellow de la Canadian Aeronautics & Space Institute, un member sénior de la Instrument Society of America, un member de l'IEEE et de la Institute of Aerospace Sciences. Il a servi comme président du conseil de la Airframe and Engine Committee de la Air Industries Association of Canada.
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
J. Lionel Bouletreçut la médaille McNaughton le 27 septembre 1983 pour " ses
contributions à la recherche en électricité et son rôle exceptionnel
dans l'adoption d'avancements techniques par la communauté d'ingénierie
au Canada ". La longue et brillante carrière du Dr. Boulet's en tant
qu'ingénieur et scientifique constitue un exemple d'excellence. Le prix
lui a été décerné par Mme H.C. Sykes, fille cadette du Général
McNaughton.
En 1983 J. Lionel Boulet fut vice-président exécutif
- Technologie et affaires internationales - Hydro-Québec.
Dr. Boulet obtint un B.A. en 1938 et un B.Sc. en 1944
de l'Université Laval. L'Université de l'Illinois lui octroya un M.Sc en
1947. Il mérita des doctorats Honoris Causa de cinq universités
canadiennes - Laval, McGill, Ottawa, Québec, et Sir George Williams.
Il est un Fellow de l'IEEE, ICI, et la Société Royale
du Canada, ainsi qu'un Officier de l'Ordre du Canada.
Entre 1948 et 1964 il fut professeur à l'Université
Laval, acceptant en 1954 la responsabilité additionnelle de direction du
département de génie électrique. Par conséquent, la recherche et
l'enseignement aux cycles supérieurs à l'Université atteignirent des
niveaux de prééminence qui attirèrent de nombreux scientifiques et
étudiants.
En 1965, le Dr. Boulet se joignit à Hydro-Québec
comme conseiller technique auprès du président. On lui confia la
responsabilité d'organiser et d'implanter un centre de recherche
d'envergure mondiale, l'Institut de Recherche en Énergie Électrique
(IREQ) à Varennes, Québec. Nommé directeur de IREQ en 1967, il guida
l'Institut vers une position de premier niveau dans son domaine.
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
Gordon
Frederick MacFarlane reçut la Médaille McNaughton le 14 octobre 1982
pour " son innovation et son leadership soutenu dans la recherche, la
planification, et l'implantation des systèmes de communication au Canada
et en Colombie Britannique ". M. MacFarlane fut élu Président du Conseil
et PDG de la British Columbia Telephone Company le 10 février 1977. Au
moment de l'attribution de la Médaille McNaughton, il agissait comme
président du conseil de AEL Microtel Limited, directeur de Microtel
Pacific Research Limited, Canadian Telephone and Supplies Limited, BC
Forest Products Ltd., et la Banque de Nouvelle Écosse. Il était aussi
membre du Conseil de l'Université Simon Fraser et de l'Aquarium Publique
de Vancouver. En 1982 il agissait également comme président de la
Campagne de charité United Way de la basse côte de la Colombie
Britannique.
M. MacFarlane fréquenta l'Université de la Colombie
Britannique suite à son service militaire dans l'aviation (RCAF) entre
1943 et 1946, et obtenu en 1950 son baccalauréat en sciences appliquées
en génie électrique.
Quelques années plus tard, il forma un nouveau groupe
d'ingénierie chez B.C. Telephone Company voué à l'ingénierie
d'équipements automatisés. De 1956 à 1962, il dirigea un groupe
d'environ 60 ingénieurs dans la conception et l'implantation de la
conversion du système de B.C. Telephone de manuel à automatique. Cela
toucha environ 120 bureaux d'échanges téléphoniques et un demi million
de clients. Son groupe développa également des techniques
d'interopérabilité lors de la conversion au standard automatique à
quatre fils. Les techniques d'essais ainsi développées améliorèrent le
service, augmentèrent la capacité de transfert et réduirent les coûts.
Entre 1964 et 1967, il initia l'utilisation de traducteurs électroniques
pour accélérer le service et pour réduire les coûts de maintenance sur
les systèmes de commutation à commande centrale 4A. B.C. Telephone Company
fut la première au Canada à exploiter des traducteurs électroniques pour
cette application.
En 1966, il fut promu au poste d'Ingénieur en chef et
Directeur des services de production. Sous sa direction, B.C.
Telephone Company planifia et implanta avec succès des programmes
accélérés de conversion avec commutation électronique à commande centralisée,
systèmes numériques de troncature et systèmes radio à haut traffic
afin de rencontrer les besoins rapidement grandissants en
télécommunications de la province de la Colombie Britannique.
M. MacFarlane est un Life Senior Member de la
Institute of Electrical and Electronic Engineers, de l'Association des
ingénieurs professionnels de la Colombie Britannique, et de la Telephone
Pioneers of America.
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
W. Bennett Lewisreçut la médaille McNaughton en 1981 en " reconnaissance de sa direction
inspirée pendant un quart de siècle dans le développement du réacteur
nucléaire CANDU pour la production d'énergie électrique ".
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
Wallace S. Read reçut
la médaille McNaughton en 1980 pour " sa direction compétente et dédiée
dans le domaine du génie électrique, particulièrement dans la promotion
des développements hydro-électriques et dans la gestion des compagnies
d'électricité dans la province de Terre-Neuve et Labrador ".
Wallace Stanley Read, président de la Lower Churchill
Development Corporation et de la Churchill Falls (Labrador) Corporation,
ainsi que vice-président senior de Newfoundland & Labrador Hydro, est
diplômé du Nova Scotia Technical College, où il acquit son baccalauréat
en génie électrique en 1951.
Jusqu'à tout récemment, ces accomplissements dans le
domaine du génie électrique furent rattachées à l'industrie de l'énergie
électrique dans la province de Terre-Neuve et Labrador, mais il oeuvre
aussi maintenant dans cette industrie au niveau national.
Ses contributions passées et présentes à l'industrie
trouvent un complément dans sa participation active à des sociétés
professionnelles. Depuis ses débuts comme président de la branche locale
de l'Institut Canadien du Génie jusqu'à son élection récente comme
Fellow de cette société, Wallace Read supporta la communauté technique
en tant que membre de l'Association des Ingénieurs professionnels de la
province de Terre-Neuve et comme membre de l'Institute of Electrical &
Electronics Engineers (IEEE).
Il consacra d'importants efforts à sa participation
active dans l'Association électrique canadienne, ayant servi comme
directeur pendant plusieurs années et comme président en 1978. Pendant
son mandat de président, il accorda beaucoup de temps et d'effort à
promouvoir un dossier de l'Association auprès du Gouvernement of Canada,
intitulé "Le rôle de l'électricité dans la politique énergétique
nationale". Il porta cet important message partout au pays lors de
discours devant des sociétés techniques, de clubs de services et des
groupes d'affaires.
Même à son age relativement jeune, Wallace Read est
un bel exemple de l'ingénieur professionnel à son meilleur : compétent,
dédié à sa profession, dévoué au service public et méritoire de toute
l'approbation accordée par ses collègues.
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
John H. Chapman reçut la médaille McNaughton en
1979 pour "sa vision et son leadership en identifiant le potentiel des
satellites dans la future utilisation de l'espace par le Canada".
John H. Chapman est né à London, Ontario en 1921 et a
obtenu un B.Sc. en radio-physique du University of Western Ontario en
1948, après avoir interrompu sa carrière scolaire pour servir dans
l’Aviation royale canadienne (RCAF) pendant la deuxième guerre mondiale.
L'année suivante il a obtenu une maîtrise en physique à l'université de
McGill, et deux ans après, un doctorat en physique à la même université.
En 1951, il a été nommé un scientifique principal au
Centre de recherches sur les télécommunications de la défense (DRTE) à
Shirley Bay, près d'Ottawa, où il était responsable de la Section de
recherche ionosphériques. Il a plus tard reçu le poste de Superintendent
de la Division de communications. En 1959, il a été nommé député
Ministre Général du DRTE. Il était coordonnateur canadien du project de
satellites-sondes Alouette-ISIS, une collaboration du Conseil de
Recherches (CRD) canadien et la NASA. En juillet, 1968, il a pris la
position au siège sociale du CRD de Vice-président (scientifique).
Dr. Chapman était Président d'un groupe d'étude créé
par le gouvernement pour passer en revue les activités du Canada au
domaine des investigations atmosphériques supérieurs et du programme de
l'espace, et de faire des recommendations pour le futur. Le rapport est
devenu largement connu comme le "rapport Chapman". Il est un Fellow de
l'IEEE, de l'Institut aéronautique et spatial du Canada, aussi bien que
la Société Royale du Canada. Il est un membre de l'Association
canadienne des physiciens et physiciennes et de l'Association des
ingénieurs professionnels de l'Ontario.
Dr. Chapman a reçu la Médaille du génie de
l'Association des ingénieurs professionnels de l'Ontario en 1966. Il a
été présenté avec la première médaille d'or de Dellinger à Munich,
Allemagne, à la XVe assemblée générale du International Scientific Radio
Union en septembre, 1966, pour sa recherche scientifique dans le domaine
de la propagation d'ondes radio. Il a reçu le prix McCurdy de 1966 pour
l'accomplissement exceptionnel en science de l'espace et en technologie
de l'Institut aéronautique et spatial du Canada. Il a également reçu la
médaille de Charles Chree et le prix du Physical Society et du Institute
of Physics à Londres, Angleterre, en mai 1967.
Le 26 mai, 1967, il a reçu le degré de docteur de loi
(honoris causa) de l'Université Laurentienne à Sudbury. En octobre,
1969, il a reçu le degré de docteur de génie (honoris causa) de
l'université de Waterloo. En janvier, 1970, Dr. Chapman a été nommé
Ministre député auxiliaire pour la recherche du Département des
communications du Canada. En 1974, il a été nommé Ministre député
auxiliaire pour les programmes de l'espace, au Département des
communications du Canada.
C'est avec grand honneur que la région canadienne de
l'IEEE présente la médaille McNaughton à Dr. John Chapman, un
scientifique exceptionnel qui a, par ses conseils, été capable d'assurer
la position de leadership du Canada dans l'utilisation de l'espace.
(Traduit par Ralph Baddour)
de retour à la liste
Harold A. Smith reçut
la médaille McNaughton en 1978 pour " sa direction exceptionnelle dans le
développement de réacteurs nucléaires et pour ses travaux en ingénierie
et en exploitation d'une grande compagnie d'électricité ".
Harold A. Smith, vice-président assigné aux projets
spéciaux à la Commission d'Énergie Hydro-Électrique de l'Ontario, reçut
un baccalauréat es sciences en génie électrique de l'Université Queen's
en 1940.
Dès la fin de ses études, Dr. Smith s'intégra à
Ontario Hydro où, après un séjour dans la Marine Royale Canadienne, il
gravit plusieurs postes techniques aux responsabilités croissantes. Il
devint l'ingénieur en chef de la division Conception et Construction en
1965. Pendant cette période il dirigea, entre autres, le projet
nucléaire de la compagnie, adoptant résidence à Chalk River d'où il
coordonna des études conjointes avec l'Énergie Atomique du Canada sur la
faisabilité de générer de l'énergie électrique de réacteurs nucléaires..
Dr. Smith est un membre de l'Association des
ingénieurs professionnels de l'Ontario (AEPO), un Fellow de l'IEEE, un
Fellow de la Société Royale du Canada et Président honoraire du Comité
national canadien de CIGRE. Parmi les récompenses qui lui ont été
conférées, notons le M.B.E. pour ses travaux sur le radar pendant la
dernière guerre, la Médaille d'Ingénierie de l'AEPO, la médaille W.B.
Lewis décernée par l'Association Nucléaire Canadienne et des doctorats
es sciences honoris causa des Universités Queen's et McMaster.
En offrant la Médaille McNaughton au Dr. Harold
Smith, la Région canadienne de l'IEEE rend hommage à un ingénieur
exceptionnel ayant contribué grandement à sa profession au Canada.
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
James M. Ham reçut la médaille McNaughton en
1977 pour "la reconnaissance de ses contributions à la recherche, à
l'enseignement aux études supérieures, et son habilité à faire le pont
entre la profession d'ingénieur et le gouvernement".
Dr. Ham reçut son diplôme de l'Université de Toronto
en 1943 et un Ph.D. du MIT en 1952.
Il jouit d'une longue carrière à l'Université de
Toronto. Il dirigea le département de génie électrique de 1964-66, fut
Doyen de la Faculté des Sciences Appliquées et Génie de 1966-73, Doyen
aux Études Supérieures de 1976-78 et Président de l'Université de
1978-83.
Pendant sa carrière il siégea sur plusieurs comités
nationaux et internationaux dont le International Federation on
Automatic Control, le Conseil National de Recherche du Canada, la World
Federation of Engineering Organizations, la Commission Royale sur la
Santé et la Sécurité des Travailleurs des Mines, le Comité de Revue de
la Sécurité Nucléaire de l'Ontario, le Ontario Industrial Disease
Standards Panel et l'Institut Canadien pour les Études Avancées.
Il fut un membre fondateur de l'Académie Canadienne
du Génie et son président en 1990-91. Il fut attribué la Médaille d'Or
de l'Association des Ingénieurs Professionnels de l'Ontario ainsi que
l'Ordre du Canada (la plus haute distinction au Canada).
James M. Ham, Fellow de l'IEEE, trépassa le 17 septembre
1997.
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
J.C.R. Punchard reçut la médaille McNaughton
en 1976 pour " ses contributions à la conception et au développement
d'équipements de communications et de radar, particulièrement pour les
Forces Armées Canadiennes ".
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
George Sinclair reçut la médaille McNaughton
en 1975 pour son "leadership dans l'avancement de connaissances en
théorie électromagnétique et propagation d'ondes ainsi que de leur
application pratique et industrielle".
Né le 5 novembre 1912 à Hamilton, Ontario, M.
Sinclair déménagea en Alberta à un jeune âge. Il obtint un baccalauréat
et une maîtrise en ingénierie électrique à l'Université d'Alberta, en
1933 et 1935 respectivement. Il obtint son doctorat à l'Université de
l'État d'Ohio en 1946, également en ingénierie électrique.
On a reconnu le talent de George Sinclair pour la
première fois alors qu'il était encore étudiant de deuxième cycle à
l'Université de l'État d'Ohio durant la Seconde guerre mondiale. Le
professeur W.L. Everitt avait conçu une nouvelle technique pour mesurer
des modèles réduits d'antennes et avait délégué le développement de la
technique à Sinclair ainsi qu'à un autre de ses étudiants. Quand Everitt
fut parti prendre un travail militaire, on attribua à Sinclair la
responsabilité de diriger le groupe de recherche, qui s'agrandissait
rapidement. Sinclair devenait ainsi le premier directeur du laboratoire
d'antennes [Antenna Laboratory] de l'Université de l' État d'Ohio,
lequel on connaît aujourd'hui sous le nom de Laboratoire de science
électronique [ElectroScience Laboratory].
Son travail se concentra sur la technique du
modélisme et la simulation sur des maquettes à échelle réduite,
appliquée tant au design d'antennes de communication installées sur des
avions qu'à la mesure de coupes transversales de radars. Sur un plan
théorique, il écrivit un essai définitif ayant trait aux principes du
modélisme sur des maquettes à échelle réduite pour des matériaux de
permittivité et conductivité arbitraires. Il vient à point nommé de
souligner que ses réalisations, théoriques et expérimentales,
correspondaient bien à ses habiletés de persuasion. Il fit preuve de
cette remarquable efficacité à persuader lorsqu'il convainquait les
autorités commerciales et militaires de l'importance du travail vu son
potentiel pour réduire énormément les coûts de développement d'antennes
et de systèmes de radar. En reconnaissance de ce travail, Sinclair se
vit octroyer, en 1948, un certificat d'appréciation conjointement par
l'Armée et les Forces navales américaines [U.S. Army-Navy Certificate of
Appreciation].
Après avoir reçu son doctorat en 1946, M. Sinclair
accepta de faire partie du corps professoral de l'Université de Toronto,
en occupant un poste au Département de génie électrique. Il y poursuivit
une carrière très active en recherche, soulignée dès le départ par des
publications classiques portant sur des antennes cylindriques à fentes
et des antennes installées sur des cylindres elliptiques ou près de
ceux-ci. Dans son essai sur la transmission et réception d'ondes
polarisées de façon elliptique, il créa la notion de longueur effective
de vecteur complexe d'une antenne. De plus, il fut l'un des premiers à
reconnaître l'importance potentielle des formulations d'équations
intégrales pour la solution numérique de problèmes touchant les antennes
et la diffusion d'ondes.
La carrière du professeur Sinclair en tant
qu'enseignant fut également remarquable. Ceux qui ont été ses étudiants
au premier cycle se souviennent bien de son habileté à simplifier et
éclaircir même le sujet le plus compliqué et abstrait. De même, il fut
un enseignant très efficace au deuxième cycle et dirigea la création
d'un programme de doctorat au Département de génie électrique. Toujours
prêt à encourager son entourage et à explorer de nouvelles aires
d'activité, il suscita un élan de recherche important à l'Université de
Toronto dans le domaine de la radioastronomie, lequel était alors très
nouveau.
En 1951, le professeur Sinclair créa sa propre
compagnie, " Sinclair Radio Laboratories Ltd. ". Ses designs novateurs
et produits de haute qualité, notamment ses multi coupleurs et ses
antennes, expliquent que la société ait pu se forger rapidement une
solide réputation internationale de pionnière, qu'elle a maintenue
jusqu'à aujourd'hui. En 1995, la société a changé son nom à " Sinclair
Technologies Inc. ", agissant au Canada, aux États-Unis et en
Angleterre.
(Traduit par Cristina Duque)
de retour à la liste
Robert H. Tanner reçut la médaille
McNaughton en 1974 pour sa " contribution remarquable et soutenue aux
aspects professionnel, technique et industriel de l'ingénierie
électrique et électronique, tant à l'échelle nationale qu'à l'échelle
internationale ".
M. Tanner est actuellement ingénieur-conseil en
acoustique et contrôle de bruit. Sa pratique professionnelle se
concentre sur la région Sud-Est des États-Unis et sur le Canada. Cette
activité pousse au paroxysme sa carrière en ingénierie électrique et
acoustique dont la portée englobe deux continents et trois pays. Il est
titulaire d'un baccalauréat en génie électrique et d'une maîtrise en
acoustique du collège impérial de science et technologie [Imperial
College of Science and Technology] de l'Université de Londres, en
Angleterre. En 1989, il s'est vu décerner un grade honorifique de
doctorat en droit, par l'Université Concordia, à Montréal. En 1936, vrai
pionnier, il s'est joint à la "British Broadcasting Corporation",
station de télévision de haute définition la plus importante au monde,
où il a d'abord développé des techniques d'audio, et ensuite fait de la
recherche sur l'acoustique de studios et de salles de concerts.
En 1947, après avoir servi dans l'Armée britannique,
il a émigré au Canada pour se joindre à Northern Electric (l'actuelle
Nortel Networks). Il a été l'un des trois ingénieurs y ayant inauguré la
Section de recherche et développement de Northern Electric, laquelle
serait plus tard devenue "Bell Northern Research". Gérant de
développement dans plusieurs domaines, qui touchaient de l'équipement
d'audio aux systèmes de relais micro-ondes, il est devenu ensuite
directeur d'information ainsi que le premier éditeur de "Telesis",
magazine technique de Bell Northern Research. En 1973, il s'est joint au
Département canadien de communications à titre de directeur de recherche
industrielle.
En remarquant le manque de connaissances au Canada en
matière d'acoustique et de contrôle du bruit, il a établi, en 1955, une
pratique de consultation à temps partiel dans ces domaines et a été
responsable du design acoustique de plusieurs bâtiments canadiens
importants, du "Stratford (Ontario) Festival Theater" au "Royal Canadian
Mint". En 1975, il décida de faire du design acoustique son occupation
principale lorsqu'il déménageait d'Ottawa à Naples, en Floride.
Durant plusieurs années, M. Tanner a été un membre
actif de l'Institut des ingénieurs électriques et électroniques (IEEE),
où il a siégé à titre de directeur de la Région canadienne, secrétaire,
vice-président exécutif et, en 1972, président, le premier citoyen
originaire d'un pays autre que les États-Unis à être élu pour ce poste.
Depuis, il a participé activement à un nombre considérable des comités
de l'Institut. Il s'est vu octroyer la médaille McNaughton Gold par la
Région canadienne; le Prix "Haraden Pratt", pour services rendus à
l'Institut dans son ensemble, et le Prix d'activités États-Unis
reconnaissant le professionnalisme en génie [United States Activities
Award for Engineering Professionalism].
M. Tanner, actuellement citoyen américain, est Fellow
de l'IEEE, ainsi que de l'Association américaine d'acoustique
[Acoustical Society of America]; de l'Institut des ingénieurs
électriques du Royaume Uni, et de l'Institut des ingénieurs du Canada.
Il est, de plus, membre du conseil national des conseillers experts en
acoustique [National Council of Acoustical Consultants, NCAC]; de
l'institut de génie en contrôle du bruit [Institute of Noise Control
Engineering, INCE], et de l'Association canadienne d'acoustique.
Dans sa pratique actuelle, il s'est occupé, sous la
direction de l'architecte torontois Arthur Erickson, du design
acoustique d'une académie de la force aérienne pour l'Arabie saoudite et
pour la nouvelle Ambassade canadienne à Washington, ainsi que d'un
nombre important d'écoles et d'églises, entre autres, aux États-Unis.
L'ensemble de ses projets les plus récemment conclus
englobe : le "Performing Arts Centre", souvent acclamé, avec une
capacité de 1200 places, et le théâtre Sugden, avec une capacité de 300
places, pour Naples, sa ville d'adoption, en Floride, ainsi que la
réhabilitation des théâtres "Elgin" et "Winter Garden" à Toronto, sous
les auspices de la Fondation du patrimoine ontarien.
(Traduit par Cristina Duque)
de retour à la liste
Hector J. McLeod reçut la médaille
McNaughton en 1973 pour " ses exploits pionniers dans le domaine de
l'éducation du génie électrique dans l'ouest canadien ".
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
Alphonse Ouimet reçut la médaille McNaughton
en 1972 pour " sa contribution exceptionnelle, tant technique que
sociale, dans l'implantation des services canadiens de télédiffusion ".
(Traduit par Maurice Huneault)
de retour à la liste
Thomas Ingledow reçut la médaille McNaughton
en 1971 à la conférence internationale sur l'électricité et
l'électronique tenue à Toronto, en reconnaissance du leardership
innovateur dont il a fait preuve dans le domaine du génie électrique,
plus particulièrement dans la conception de stations thermiques et
hydroélectriques automatisées ; et aussi dans le développement des
systèmes de transmission haute tension.
Dr Ingledow, membre sympathisant de l' AIEE dès 1951,
mena une carrière exemplaire jalonnée d'innovations qu'il a su mener à
bon port malgré les difficultés apparentes du début. Il a ainsi mis en
place de nombreuses méthodes qui sont utilisées à travers le monde. En
tant que vice-président de la British Columbia Power corporation,
organisme dont il devint président plus tard, il instigue, sponsorise et
dirige divers projets dont certains ; uniques en leur genre ou une
première ; comme en témoignent le système de transmission haute tension
de 380 kilovolts en Colombie britannique ou encore le système urbain de
transmission sous terrain de 230 kilovolts de la ville de Vancouver.
Deux projets dus au génie visionnaire du Dr Ingledow. Pionnier de
l'exploitation des barrages hydroélectriques à très haute chute au
canada, il implanta ce concept en Inde et au ceylan. On lui doit la mise
en place de nombreuses stations thermiques et hydroélectriques
automatisées et commandées à distance. Plus particulièrement, il fut
l'un des premiers à utiliser des turbines à gaz dans ce cadre en raison
des avantages économiques et techniques qu'elles offrent. Un de ses
accomplissements les plus marquants est l'installation en 1956, de la
ligne de transmission sous-marine reliant l'île de Vancouver à la ville
de Vancouver. Cet exploit fut qualifié par Sir Josiah Eccles d'avancée
majeure dans le développement de la transmission haute tension
sous-marine à longue distance. La structure des fonds marins requit le
développement de procédés spéciaux dans la fabrication et le posage du
câble de transmission. Avec une capacité offerte de 240 Mw, Vancouver a
toutes les raisons de s'enorgueillir - le câble n'a jamais cesser de service
depuis son installation- et remercier Dr Ingledow pour sa sagesse, la
patience et le courage dont il a fait preuve tout au long du projet.
Dr. Ingledow est diplômé des universités de Glasgow
et de Londres. Il est aussi Docteur Honoris Causa de l'université de
Colombie britannique. Il est récipiendaire de nombreuses distinctions
dont, à titre honorifique, colonel d'artillerie et capitaine dans la
RCAF ( il fut pilote de la Royal Flying Corps). Il fut membre de divers
comités de développement civique et artistique dans sa communauté de
Vancouver.
Ingénieur hors pair, de renommée internationale,
innovateur et pionnier ayant introduit de nouveaux concepts au Canada et
ailleurs, IEEE Canada région 7 est fière de lui décerner la médaille
McNaughton.
(Traduit par Yovo Komlan Didier)
de retour à la liste
John T. Henderson reçut la première médaille
McNaughton inaugurale en 1969, présentée par Mme A.G.L. McNaughton, pour
son "leadership comme chef du laboratoire de génie électrique au Conseil
national de recherches du Canada".
John T. Henderson est né le 9 décembre, 1905, à
Montréal, Québec. Il a reçu les degrés de B.S. et M.S. en génie physique
à l'université McGill en 1927 et 1928, respectivement, et le degré de
Ph.D. de l'université de Londres en 1932.
En 1933, Dr. Henderson a joint le personnel du
Conseil national de recherches du Canada Canada (CNRC) à Ottawa. Pendant
la deuxième guerre mondiale il a joué un rôle principal dans l'effort
canadien de la défense. En 1949, il a pris charge du laboratoire de
génie électrique du CNRC pour augmenter sa portée et pour implémenter de
nouvelles normes électriques pour le Canada conformant aux accords
internationaux. Dr. Henderson est devenu l'Officier principale de
recherche du CNRC.
Il a tenu le titre de Directeur du Institute of Radio
Engineers (IRE) de 1953 à 1957, Président en 1957, et Président de la
section d'Ottawa du IRE en 1950. Il était le premier Directeur du
nouvellement fusionné IEEE en 1963. Il était un Fellow de la Société
Royale du Canada (1944) et un Membre de l'Ordre de l'Empire britannique,
dominion du Canada (1943).
(Traduit par Ralph Baddour)
de retour à la liste
les prix et distinctions
Home Page / www.ieee.ca / Page d'accueil
la dernière mise à jour